Kouilou : la population de Diosso édifiée sur le projet de la Route de l’esclave de Loango

La restitution s'est faite en présence des conseillers du préfet du Kouilou, des directeurs départementaux concernés par le projet, de François-Luc Macosso, conseiller du chef de l’Etat, patriarche des arts et des lettres du Kouilou et des dignitaires de Bwali. Elle est intervenue après les visites effectuées par les ministres du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault,  et  de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, ainsi que par Salah Khaled, représentant régional de l’Unesco.

Parlant de la première partie de cette étude,  Fréderic Pambou du CECL a indiqué a eu pour but d’envisager, avec les parties prenantes institutionnelles et non institutionnelles, la définition d’un cadre de gestion et d’un plan d’action de la Route de l’esclave, projet inscrit dans le programme de l’Unesco.

Lors des échanges, les directeurs départementaux du Tourisme, des Loisirs, du Patrimoine ainsi que des Travaux publics ont manifesté leur soutien au projet qui fait partie du tourisme de mémoire et, à terme, pourrait être inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Selon François Luc Macosso, le tourisme est une composante essentielle de l’histoire d’un pays. C’est ainsi que ce projet permet de ressusciter l’histoire du Congo et de la transmettre. Un point de vue partagé aussi par les ressortissants de Diosso présents à la réunion.

Pour les conseillers socioculturel et politique, représentants le préfet, la préfecture du Kouilou est attachée au projet de la Route de l'esclave.  C’est pourquoi, elle lui a affecté un local pour servir de siège non loin de ses locaux.  Toutefois, le conseiller politique a émis le vœu que soit mise en place une ONG afin de mobiliser toutes les ressources nécessaires devant concourir à sa réussite.

Les jeunes de la localité, réunis au sein de l’Association des jeunes de Diosso pour le tourisme, ont promis apporter leur concours pour le succès du projet comme ils le font avec le site des Gorges de Diosso, en le rendant attractif par des initiatives récréatives et distractives. Cependant, ils ont déploré le manque de soutien et d’accompagnement qui anéantit leur volonté.

Signalons que la Route de l’esclave entre Diosso et Loango, longue de 12 km, comprend des panneaux de signalisation, des paillotes, des panneaux descriptifs...