Le Congo et le Gabon plus qu’engagés dans la lutte contre la pollution marine

Lundi 14 Septembre 2015 - 18:07

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L’atelier exercice bilatéral  Congo - Gabon pour tester les communications en cas de déversement transfrontalier d’hydrocarbures a été ouvert le 14 septembre à Pointe-Noire en présence d’Alexandre Honoré Paka, préfet du département de Pointe-Noire.

Pendant deux jours, les membres du comité national d’intervention,  l’Etat major de commandement, le groupe d’assistance des industries pétrolières et les autres participants à l’atelier seront à l’école du savoir par le biais des deux experts du Gi Wacaf, l'Initiative mondiale pour l'Afrique occidentale, centrale et australe, qui est un partenariat entre l'Organisation maritime internationale (OMI) et IPIECA (l’association internationale des industries pétrolières pour la conservation de l’environnement marin). « Les questions de coopération transfrontalières sont importantes pour les programmes de travail du Gi Wacaf » a rappelé Aton Rodhes, chef du projet, expert Gi Wacaf et d’ajouter qu’il s’agit là d’un second exercice entre les pays voisins après un premier exercice pilote organisé entre le Cameroun et le Nigeria en 2015.

L’objectif principal de l’atelier est de tester les moyens de communication entre les agences gouvernementales en charge de la préparation de la réponse dans la lutte contre les pollutions des hydrocarbures mais aussi de renforcer la capacité des pays côtiers à se préparer à la lutte contre le déversement accidentel par les hydrocarbures.

Après avoir énuméré les ateliers précédemment organisés par le Congo sur la question en 2007, 2009 et 2011, Jean Félix Mountou-Tchicaya, directeur général de la marine marchande, a dit que les recommandations formulées lors de ces réunions seront revisitées au cours de cet exercice qui est une véritable opportunité permettant aux partenaires publics et privés de renforcer leurs capacités et leur expertise pour répondre d’une manière efficace à une situation de crise. « L’évènement qui va nous réunir pendant deux jours est d’importance capitale dans le cadre de l’actualisation de la mise en œuvre du plan national d’intervention d’urgence en cas de pollution marine majeure ».

En se réjouissant de la tenue de cet atelier à Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, préfet de Pointe-Noire a renchéri que le Congo a approuvé par décret 2201- 15 du 31 décembre 2001 son plan national d’intervention d’urgence. C’est ainsi que le gouvernement de la République en abritant cet atelier traduit l’importance accordée aux problèmes de développement du secteur maritime et plus précisément à la protection de l’environnement marin, mais aussi prend ses responsabilités en tant que pays producteur de pétrole au regard des risques en courus, a t-il dit.

Le Gi Wacaf a pour  mission de renforcer la capacité de réaction de déversement de pétrole dans 22 pays d’Afrique occidentale, centrale et australe par le biais de la mise en place d'un partenariat local entre les autorités chargées de la préparation de déversement de pétrole et de la réponse au niveau national et de l'industrie pétrolière.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

la tribune officielle à l'ouverture de l'atelier Gi Wacaf crédit photo"Adiac"

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