Libération des activistes des mouvements citoyens : des ONG sollicitent l’intervention du ministre de l’Intérieur

Jeudi 19 Avril 2018 - 17:45

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La société civile a exprimé ses préoccupations au ministre Henri Mova, dans le cadre de l’évaluation du travail de la commission instituée par la ministre des Droits humains, pour faire la lumière sur les violations des droits de l’homme lors des marches de décembre 2017 et janvier 2018.

Au cours d’une rencontre tenue au ministère de l’Intérieur, les représentants des ONG de défense des droits de l’homme ont sollicité l’implication du ministre de ce département pour obtenir la libération des activistes des mouvements citoyens arrêtés à travers le pays.

Relevant les sujets évoqués lors de cette séance de travail, la ministre des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa, a noté des questions qui concernent essentiellement le ministère de l’Intérieur, dont la levée de l’interdiction des manifestations publiques et la libération de certains membres des ONG et militants des mouvements citoyens détenus depuis plus de trois mois.

Pour Me Georges Kapiamba, rapporteur de la commission, la recommandation relative à la redéfinition du protocole devant permettre la protection des personnes pendant des manifestions publiques, la formation des agents de l’ordre, principalement de la police, en matière des droits de l’homme et le respect de la loi en ce qui concerne une réquisition préalable s’agissant de l’intervention des éléments des Fardc au cours des opérations de maintien ou de rétablissement de l’ordre public a également été évoquée.

Le ministre de l’Intérieur s’est, pour sa part, dit satisfait de constater que pour la première fois, les acteurs de la société civile travaillent dans un cadre bien structuré avec le gouvernement afin de trouver des solutions aux problèmes de protection des droits de l’homme. Henri Mova Sakanyi a, en outre, promis à ses interlocuteurs de se pencher sur les dossiers qui lui ont été soumis dans un « délai raisonnable ».

Lucien Dianzenza

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