Ligue des champions: quatorze ans après, les Reds sur le toit de l'Europe

Quatorze ans après leur sacre d'Istanbul, en 2005, les Reds de Liverpool se sont adjugé la sixième Ligue des champions de leur histoire face à leurs compatriotes de Tottenham (2-0).

Dès la première minute, Sadio Mané poussait Sissoko à la faute de main dans sa surface : l'Egyptien Mohamed Salah battait Lorris sur penalty (2^e mn), inscrivant son cinquième but de la campagne. 

Pour autant, cette précoce ouverture du score (la plus rapide lors d’une finale depuis 2005 et celle de Maldini face à…Liverpool) n’a pas eu l’effet escompté. Au contraire, bien loin de la folle soirée de mai 2005, cette finale madrilène a longtemps été décevante.

Hors du coup durant une heure, les Spurs ont ensuite poussé fort, mais Alisson, le portier brésilien des Reds, a enchaîné les arrêts, écoeurant Lucas, Son, Kane ou encore Eriksen.

C’est finalement Divock Origi, héros de la victoire face au Barça en demi-finale, qui double la mise en fin de rencontre, scellant le sacre du finaliste malheureux de l’édition 2018 (défaite face au Real Madrid 1-3 après la blessure précoce de Salah).

Après trois finales perdues (la Ligue des champions 2013 avec Dortmund, puis la Ligue Europa 2016 et la Ligue des champions 2018, donc), Jurgen Klopp entre dans la légende d’un grand d’Europe, le FC Liverpool.

Le point final d'une édition extraordinaire qui a vu le "come-back" de Manchester United face au PSG, la remontada de Liverpool contre le Barça, les exploits de l'Ajax d'Amsterdam face au Real et à la Juventus, la qualification miraculeuse des Spurs face aux Néerlandais... Une Ligue des champions comme on l'aime, loin de la ligue fermée et reservée aux nantis, que l'Uefa et les clubs les plus riches tentent d'imposer aux amoureux du football.