Livre : « Un voyage en France » chez l’harmattan-Congo

 A son obtention du baccalauréat, le jeune garçon souhaite continuer ses études à l’Université Marien-NGouabi et obtenir sa licence en Sciences et techniques de la communication, malheureusement, des guerres civiles et des grèves des enseignants de l’Université Marien-Ngouabi l’empêchent de réaliser ses ambitions.

Pendant la guerre civile, il réussit à s’enfuir avec ses parents pour se réfugier dans un village. Après cinq mois de vache maigre, sa sœur aînée qui habite Pointe –noire les a rejoints, c’est à partir de Kinshasa, en République démocratique du Congo qu’elle a pu emprunter le camion pour arriver jusque dans la région du Bas Congo puis remonter au village où sa famille était réfugiée.  Sa venue était un soulagement immense pour le jeune et ses parents.

 Dès son retour à Brazzaville, le jeune commence à nourrir l’ambition d’émigrer, notamment en France ou en Amérique du nord. Malgré tous les obstacles rencontrés, il ne baisse pas les bras, prend contact avec un établissement d’enseignement supérieur professionnel privé de Paris pour son inscription.  Un mois plus tard, il reçoit un dossier à remplir et à retourner avec toutes les pièces administratives et les documents scolaires qui lui ont été demandés.

Peu à peu, il commence à espérer ; son dossier et son voyage se concrétisent « J’étais confiant, serein et optimiste car, j’avais l’assurance que mon dossier devrait être accepté et le visa accordé. J’étais ému et heureux de voir sur l’une des premières pages de mon passeport le visa d’étude. Je marchai fièrement et gaiement dans la cour du consulat, mes deux bras vers le haut pour exprimer ma joie », page 12

Le jeune ambitieux s’envole pour une nouvelle terre. Après deux années d’attente, il demande l’asile en France, cela lui fut rejetée.   N’imagine pas prendre ses bagages pour retourner au Congo, son pays natal alors qu’il s’habitue à vivre et à être confronté à la réalité cruelle de la vie d’un étranger sans papier.

Christian Louhou Kinsangou dédie son roman à son père, sa mère, ses frères et à sœurs.