Médias : Radio-Congo, 60 ans déjà !

Lundi 25 Mai 2020 - 16:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Créée le 25 mai 1960, Radio Congo a commémoré le 25 mai  ses 60 ans d'existence au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézyn Moungalla.

De radio club à la radiodiffusion nationale congolaise, en passant par Radio Brazzaville, Radio AEF et Radio Inter-Equatoriale, Radio Congo est une chaîne d’histoire. « 1960-2020. Soixante années de labeur, de mûrissement et d’accomplissement. 60 années de travail, de joies et d’épreuves. 60 ans, c’est l’âge de la maturité. Cette longue période a permis au média d’Etat de passer du mode de diffusion analogique au numérique . Cette mutation majeure a permis d’intégrer l’usage des technologies de l’information et de la communication au quotidien des journalistes, techniciens et agents de Radio Congo », a rappelé le ministre de la Communication.

Une occasion également pour le porte-parole du gouvernement de rendre un hommage à tous ceux qui ont marqué l’histoire de cette radio en 60 ans d’existence, notamment les anciens. En effet, l’auditoire a assisté à trois témoignages des anciens de la maison, notamment Ghislain Parfait Nzao, Catherine Ballet et Franck Denis Loubayi. Arrivé à la radiodiffusion nationale congolaise en 1979 après le mouvement du 5-Février, Ghislain Parfait Nzao pense qu’avant de se créer un style, il faut d’abord commencer par imiter celui que vous estimez faire mieux. « Avant d’être journaliste, il faut avoir de la passion du métier. Un journaliste mal formé, informe mal. Même chose pour les animateurs… », a-t-il déclaré, insistant sur la formation du personnel d’autant plus que les nouvelles technologies seules ne font pas la radio.

Notons que la cérémonie a été, entre autres, marquée par la décoration du directeur général de Radio Congo, Modeste Elenga, et des directeurs centraux par le ministre Thierry   Lézyn Moungalla qui a, à son tour, reçu un diplôme d’honneur. « Les anciens étaient meilleurs et excellents parce qu’ils étaient formés. Nous sortons des universités, mais avoir des recyclages, ce n’est pas facile. Donc, il faudrait que les journalistes soient recyclés, qu’ils voyagent et puissent avoir cette possibilité de rencontrer les autres. Nous demandons aux pouvoirs publics de nous donner un peu plus de moyens afin que nous travaillions librement », a sollicité Modeste Elenga.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Thierry Moungalla visitant les stands/Adiac

Notification: 

Non