Mois de l’amitié : les antivaleurs au cœur des débats de l’ACAP

Mardi 26 Mai 2015 - 19:38

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Dans le cadre de la célébration du 51ème anniversaire du mois de l’amitié, l’Association congolaise d’amitié entre les aeuples (Acap) a organisé le 26 mai à Brazzaville, sous la direction de son président, Vital Balla, une conférence-débat autour des questions de civisme et de morale. 

Le sujet développé par le directeur général de l’éducation civique et de la jeunesse, Pierre Ngouala, à propos du thème : « La pauvreté et les antivaleurs facteurs de croissances : stratégies et remèdes » s’est avéré instructif. « La pauvreté ne se limite pas seulement par une croissance économique, mais peut aussi être culturelle et mentale », a-t-il expliqué. « Ainsi, paradoxale que cela puisse paraitre, nous avons suffisamment de ressources ; il se fait qu’aujourd’hui beaucoup de choses au plan matériel et au plan structurel ne font plus l’objet de doutes. C’est vrai qu’il existe encore de choses à faire. Dire qu’il y a dix ans la situation économique et social n’était pas celle que nous sommes en train de vivre aujourd’hui. C’est une situation qui a totalement changé…Mais, il reste la pauvreté mentale », a poursuivi Pierre Ngouala.

Ensuite, l’orateur a fait état de la différence entre la situation économique et sociale d’hier et d’aujourd’hui. Par exemple, a-t-il dit  on peut observer qu’à contrario du développement qui se profile chaque jour, il y a comme un déficit mental au niveau des congolais que nous sommes ; beaucoup d’antivaleurs existent encore du point de vue individuel, collectif et de la citoyenneté. A ce sujet, l’on peut s’en rendre compte dans nos familles, dans nos communautés respectives.

Pour cela, il faut revisiter même les canaux du civisme et de la morale, « Les stratégies proposées, sont d’élever le niveau de notre conscience individuelle et collective (savoir faire le distinguo entre ce qui est mal et ce qui est bien), autrement le changement de mentalité ; la participation civique de chacun au développement communautaire ; introduire l’éducation civique à l’école en organisant des rencontres citoyennes ; le respect des lois (règlements, valeurs, institutions de la République), l’unité nationale, la cohésion sociale qui implique un certain nombre de valeurs, etc », a-t-il indiqué.

Le thème développé par Pierre Bangoula a fait suite à un grand moment d’échanges entre l’animateur et l’auditoire. Ce qui a permis au public d'être suffisamment édifié et informé.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

De gauche à droite: le secrétaire général de la mairie de Makélékélé, le président de l'ACAP et le directeur général de l'éducation physique et de la jeunesse

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