Paix et sécurité : Denis Sassou N’Guesso appelle à privilégier la résolution du conflit libyen

Jeudi 30 Janvier 2020 - 16:51

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Le chef de l’Etat congolais et président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso,  a lancé un appel le 30 juin à Brazzaville pour la mise en commun des ressources afin de résoudre la crise qui prévaut en Libye.
 

 « Nous sommes impérativement appelés à privilégier la mise en commun des ressources disponibles au service de la Libye. C’est ici le lieu d’inviter aussi à des synergies plus étroites et efficaces », a-t-il déclaré à l’ouverture de la huitième session du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye. Pour lui, l’Afrique devrait parler d’une même voix sur la base de la démarche définie par l’organisation continentale. 

La réunion du Comité de haut niveau de l’UA se tient une dizaine de jours après la conférence de Berlin en Allemagne sur la Libye. L’UA a été mandatée à l’issue de ces assises d’organiser en 2020 le forum de réconciliation nationale inter libyen devant précéder la tenue des élections présidentielle, législatives et locales dans le pays. « Pour notre Comité, plus que jamais, il nous faut poursuivre notre effort de concertation permanente. Toute démarche contraire ne constituera qu’un point d’entrave supplémentaire pour notre engagement collectif pour la Libye. Ainsi, je vous invite à déterminer ensemble les voies et moyens par lesquels notre comité entend jouer son rôle dans le nouveau paradigme induit par la déclaration de Berlin», a indiqué Denis Sassou N’Guesso.

De son côté, le président Mohamed Ould Ghazouani de la Mauritanie a signifié que la situation libyenne constitue une crise majeure pour la communauté internationale et l’Afrique. Il a également épinglé les interventions des forces étrangères en Libye et insisté sur la place de l’Afrique dans la recherche des solutions à la crise libyenne. Présent au rendez-vous de Brazzaville, le président Ismaïl Omar Guelleh du Djibouti a rappelé le fait que l’Afrique a été écartée en Libye dès le début du conflit. Ainsi a-t-il invité à la résolution de cette crise aux conséquences multiples. « Huit an après, nous n’avons plus d’excuses », a lancé le chef de l’Etat djiboutien.    

Le représentant spécial de l’ONU en Libye, Ghassan Samalé, a déploré la présence des milices étrangères et la prolifération des armes dans le pays avant d’appeler l’UA à agir la main dans la main avec les organisations régionales. Pour sa part, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a fustigé la violation de l’embargo des armes imposé par l’ONU à la Libye. Par ailleurs,  il  a rappelé que dans le cadre de son agenda 2020, l’UA a décidé de faire taire les armes sur l’ensemble du continent.

 

 

Christian Brice Elion

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