Parité homme-femme : les femmes de l’opposition congolaise engagées dans la lutte

Samedi 18 Mars 2017 - 13:56

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Les femmes de la Fédération de l’opposition congolaise ont organisé, le 16 mars à Brazzaville, dans le cadre des festivités du 8 mars, une causerie-débat, couplée d’une formation spéciale. Elles ont saisi l’occasion pour édifier les unes et les autres sur le rôle que la femme joue dans la société, mais aussi sur le combat que celle-ci doit mener pour garantir la parité homme-femme.

Près d’une centaine de femmes, membres du PSDC , UDR-Mwinda, Ucdd , Must , Cj3m et la Cadd ont participé à cette causerie-débat, animée sur le thème : « Femmes dans un monde de travail en évolution ».

Dans les débats libres et interactifs qui ont suivi, les femmes de l’opposition congolaise ont dénoncé les discriminations et les inégalités que la femme en général subit au quotidien, et qui lui empêchent de s’épanouir.

« Conscientes que des discriminations importantes en rapport avec l’ensemble de leurs droits civils, économiques , socio-politiques et culturels sont encore d’actualité, malgré quelques avancées notables, les femmes de l’opposition congolaise offrent, aujourd’hui, cet espace d’expression qui va permettre à leurs consœurs de parler des problèmes qu’elles rencontrent dans leurs milieux professionnels », a affirmé Dorothée Antoinette Mobonda, cheffe du pôle genre de la Fédération de l’opposition congolaise.

 Malgré tout, ces femmes politiques ont exprimé leur optimisme quant à renverser la tendance, car confiantes de leur savoir-faire ; du potentiel qu’elles disposent et du rôle qu’elles jouent dans la société.

 « Femmes, nous sommes capables, levons-nous car quand la femme est debout, l’humanité change. Exerçons notre responsabilité pour le bonheur de nos enfants, petits-fils mais aussi de toute la nation », a souligné la présidente de cette coalition de l’opposition, Claudine Munari.

Pour promouvoir cette parité, au-delà de leurs manquements, ces femmes ont exprié la nécessité d’être formées afin qu’elles acquièrent une autonomie financière.

Après cet échange, les femmes de l’opposition ont suivi une formation spéciale sur « l’Affirmation de soi ».

Développant ce thème, la formatrice Sonia Mbaya a défini ce concept comme le fait d’être confiant de ce que l’on est, face à autrui ou à son environnement de travail.

Une manière pour la formatrice d’exhorter les femmes d’être sûres de ce qu’elles sont, par conséquent, de s’affirmer devant l’homme, sans complexe car elle aussi a des capacités intellectuelles, managériales et politiques que l’homme.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Une vue des femmes de l'opposition (photo adiac)

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