Pétrole : une vingtaine de sites à viabiliser en 2019

Samedi 29 Décembre 2018 - 17:59

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La République démocratique du Congo (RDC) mûrit l’espoir de collectionner suffisamment de données géologiques et géochimiques sur ses potentiels bassins au cours de l’exercice prochain.

L’année 2018 se termine avec des ambitions plus fortes dans le secteur des hydrocarbures en RDC. A ce jour, le pays n’exploite que des ressources pétrolières du plateau continental, dans le Kongo central. En d’autres termes, une seule province située dans la partie ouest du pays, plus précisément sur la côte Atlantique, produit actuellement le brut congolais. Toutefois, les recherches poussées ont débuté ailleurs depuis des lustres, sans aboutir à un début d’exploitation ou même d’exploration sérieuse.

Parmi les difficultés rencontrées, il y a, par exemple, l’accès à des zones présumées riches en hydrocarbures mais très accidentées et sans infrastructures de base pour assurer l’évacuation du brut. Un analyste indique également que le Kongo central est la seule province à disposer d’études fouillées et crédibles datant de l’époque coloniale. Il y a juste un besoin d’investissements lourds qui se fait ressentir avec acuité pour propulser cette province.

Dans le programme de promotion du secteur amont des hydrocarbures, le gouvernement de la République établit un certain nombre de défis à relever au cours de l’année 2019. Il s'agit, entre autres, de la réglementation de l’exploration-production, la coordination de l’exécution des travaux d’exploration géologique, géophysique, géochimique, cartographique et de forage. Le gouvernement prévoit également la coordination de l’exécution des travaux d’implantation des unités de raffinage, la transformation des matières plastiques et pétrochimiques, l’intégration de toutes les données géologiques, géophysiques, géochimiques et de forage nécessaires à la réalisation des études.

Dans l’ensemble, l’objectif primordial est d’assurer la promotion des bassins sédimentaires de la RDC. A cet effet, des assignations claires ont été données au ministère en charge du secteur pour l’identification de vingt blocs sédimentaires valorisables en 2019. C’est le même nombre qui a été également assigné au ministère des Hydrocarbures en 2018 et un peu moins, soit dix-sept blocs sédimentaires, au cours de l’année 2017. D’emblée, sur la base des premiers résultats recueillis sur le terrain, le processus d’identification a révélé globalement que plus de la moitié du territoire national est couverte par des bassins sédimentaires. Par ailleurs, il existe des indices sérieux d’hydrocarbures dans ces bassins. Pour les prochaines années, l’un des plus grands défis sera d’arriver effectivement à améliorer la production nationale en hydrocarbures.

Laurent Essolomwa

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