Phénomène "kuluna" : Privat Fréderic Ndéket suggère de « mieux renseigner les responsables de police … »

Mercredi 30 Janvier 2019 - 17:30

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L’administrateur-maire de Talangaï est monté au créneau et propose aux chefs de quartier et autres autorités de base de faire remonter l’information à la force publique afin de trouver des solutions face au banditisme urbain.

L’invite de l’administrateur-maire cadre avec la gestion de proximité de l’Etat. L’autorité municipale a demandé aux chefs de bloc, de quartier et de zone de « faire remonter l’information et mieux renseigner les responsables de police, de gendarmerie et de l’armée afin qu'ils garantissent l’ordre public et éradiquent le banditisme urbain ».

Privat Fréderic Ndéket  s’est indigné en indiquant : « Dans nos quartiers, les étrangers rentrent et sortent à leur propre gré. Les services de police ne sont pas informés par manque de rapports venant des chefs de quartier et de bloc ».

Ces jeunes délinquants autrement appelés "bébés noirs" ou "kuluna" sillonnent avec des armes blanches, notamment des machettes, morceaux de fer, couteaux, arrache-clous et autres, créant ainsi la désolation au sein de la population en commettant des actes inhumains dans les quartiers de la ville capitale.

Très préoccupées par ce phénomène, les autorités brazzavilloises avaient lancé, le 11 mai 2018, une opération dénommée « Patrouille judiciaire », dont le but était de lutter contre le banditisme urbain.

Lors du lancement de cette opération, le procureur de la République, près du Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko, avait déclaré : « Les bébés noirs sont des terroristes. Je dis bien les bébés noirs ne sont que des terroristes : ils tuent, ils pillent, ils violent les femmes. Nous allons les combattre dès cet instant, avec leurs complices, et nous allons les mettre hors d’état de nuire ». 

Signalons que selon certaines sources, le phénomène « kuluna ou bébés noirs » à Brazzaville remonte à 2009 et a pris de l’ampleur de 2014 à ce jour. L’on enregistre actuellement plusieurs victimes dont des blessés graves et des pertes en vies humaines, à Brazzaville et même à Pointe-Noire.

Fortuné Ibara

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