Pollution marine : plaidoyer pour plus de moyens logistiques dans la gestion des déversements des hydrocarbures.

Mercredi 16 Septembre 2015 - 16:00

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L’exercice bilatéral pour tester la communication en cas de déversement transfrontalier d’hydrocarbures Congo - Gabon tenu du 14 au 15 Septembre à Pointe-Noire a pris fin par l’adoption de plusieurs recommandations visant à rendre efficace l’action à mener en cas de pollution marine.

Animé par les experts du Gi Wacaf à savoir Anton Rhodes, chef de projet Gi Wacaf et Monsieur  Prospère, expert et consultant OMI, le premier atelier bilatéral Congo-Gabon a été organisé avec l’appui du Gi Wacaf, l'Initiative mondiale pour l'Afrique occidentale, centrale et australe, qui est un partenariat entre l'Organisation maritime internationale (OMI) et IPIECA (l’association internationale des industries pétrolières pour la conservation de l’environnement marin). Son principal objectif est de tester les moyens de communication entre les agences gouvernementales en charge de la préparation de la réponse dans la lutte contre les pollutions des hydrocarbures mais aussi de renforcer la capacité des pays côtiers à se préparer à la lutte contre le déversement accidentel en mer des hydrocarbures.

Après les exposés sur la présentation du plan national d’intervention d’urgence, les objectifs et directives de la formation, les aspects déterminants dans la gestion des incidents transfrontaliers …une phase pratique a eu lieu. Elle a porté sur la relecture des missions assignées à chaque cellule à savoir : évaluation, opération, logistique, finances.

À l’issue des débats et échanges, les participants ont formulé des recommandations sur la création d’une cellule de communication auprès du chef de l’état-major de commandement, la conclusion d’un accord bilatéral entre le Congo et le Gabon et les autres pays de la sous-région en cas de déversement des hydrocarbures, l’aménagement d’une salle équipée et moderne, la vulgarisation du plan national d’intervention d’urgence, l’organisation d’exercices périodiques pour développer les reflexes, l’acquisition d’un équipement adapté à la situation de notre pays en termes de potentialités et  probabilités de crise, l’activation du fonds prévu pour le plan national d’intervention d’urgence, la formation du personnel en charge des questions relatives au plan national, l’encouragement de la coopération entre les pays de la sous-région dans la tenue des exercices bilatéraux et multilatéraux en cas de pollution marine.

En louant l’engagement des participants pour la réussite de l’atelier, Anton Rhodes, expert Gi Wacaf a insisté sur l’accentuation de la coopération bilatérale entre les pays voisins, la maîtrise des mécanismes de mobilisation des finances venant notamment des organismes internationaux, sans oublier la collaboration étroite à cultiver entre les opérateurs pétroliers du secteur privé et l’administration publique avant de rassurer les autorités de la disponibilité de l’OMI à aider et accompagner le Congo dans la lutte contre la pollution marine.

« Nous voudrions insister pour que l'action programmatique des experts soit un effet concret au niveau du Congo et que cela soit une gageure réelle qui trouve son répondant à travers les cadres qu’ils ont rencontrés lors des travaux », a dit Magloire Mabounda, conseiller spécial du préfet de Pointe-Noire, en clôturant les travaux.

 

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

photo 1: la tribune officielle à la clôture des travaux photo 2: une vue des participants lors des travaux crédit photos"Adiac"

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