Poste : la ville de Mossaka renouera bientôt avec les services postaux

« Avant la fin du mois de septembre, ce bureau de poste sera opérationnel. La population sera heureuse de renouer avec les services postaux et financiers offerts par des professionnels du métier de La Poste », a déclaré Ludovique Mbossa.

Le bureau de poste de Mossaka complétera la liste de ceux déjà réhabilités, dans le cadre d’un programme destiné à faire de la poste l’un des leviers du développement inclusif et l’une des composantes essentielles de l’économie nationale. À l’intérieur du pays, sous l’égide du ministre en charge du secteur, quatre bureaux de poste sont déjà rouverts au public, à savoir les agences de Madingou, Ngo, Abala et Mouyondzi.

Le secteur postal constitue un levier de développement inclusif et demeure une plate-forme essentielle pour la prestation des services publics, surtout dans l’hinterland. La compétitivité de la poste ne pourra venir que par la réouverture de tous les bureaux de poste, a soutenu la directrice générale de la Sopéco.

Mossaka est un important centre d’affaires. Dans le passé, l’apport de cette localité dans les recettes des produits et services postaux était considérable. Comme dans d’autres agences, le bureau de poste de Mossaka, outre les services classiques du courrier, bénéficiera sans doute d’un centre multimédia car la poste congolaise doit saisir cette opportunité qu’offrent l’internet et les technologies mobiles pour s’arrimer au développement et se réformer. Elle disposera d’une panoplie de services financiers, y compris ceux d’envoi de colis.

Le gouvernement s’est, en effet, engagé à poursuivre le processus de réforme postale engagé en 2009. Le réseau postal congolais a été détruit lors des événements malheureux que le pays a connus il y a une dizaine d’années. Ce patrimoine qui était constitué de cent dix-huit bureaux de postes en 1996 a été réduit à soixante-quatre établissements postaux ouverts au public.

L’année dernière, à l’occasion de la Journée mondiale de la Poste, Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, avait réitéré l’engagement qui passe par « l’attribution de la concession du service postal universel à la Sopéco », aux fins de lui permettre d’assurer la plénitude de ses missions de service public car confrontée à d’énormes difficultés opérationnelles et financières.