Présidentielle 2016 : Jérôme Magnokou appelle les Ponténégrins au fair-play pendant la campagne électorale

Mercredi 24 Février 2016 - 19:09

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Alors que la campagne électorale s’ouvre officiellement, le 4 mars sur toute l’étendue du territoire national, le directeur départemental des Droits humains et des Libertés fondamentales de Pointe-Noire s’est exprimé sur la nécessité de sensibiliser les fils, les filles et les acteurs politiques de la ville océane sur le comportement  à adopter avant, pendant et après les élections.

D’après lui, tout citoyen congolais est concerné à l’élection présidentielle parce que le vote est l’expression même de la liberté, voire de la démocratie. « Mais, en tant que directeur départemental des Droits humains et des Libertés fondamentales (DDDHLF), pendant cette période, nous devons normalement sensibiliser les citoyens à ce qu’ils se comportent bien pendant la période de campagne parce que c’est un moment au cours duquel les candidats de la gauche comme de la droite parlent de leur projet auprès de la population. Ce n’est donc pas l’occasion des injures ou de toutes autres infractions », a-t-il rappelé.

Jérôme Magnokou a ajouté qu’aller en campagne signifie, aller présenter son projet de société afin qu’il soit accepté par la population et que celle-ci comprenne que tel ou tel autre parti politique à un bon projet que nous devons soutenir. Ce n’est pas la guerre entre tel ou tel autre candidat. « La campagne électorale, ce n’est pas faire la guerre entre les humains. Il s’agit de la guerre des idées par les projets de société », a-t-il dit.

Selon lui, en temps normal, la DDDHLF se comporte comme observateur . Mais, pour l’heure, nous ne sommes pas associés à la CNEI. « Je crois que c’est la hiérarchie qui devrait faire en sorte que nous faisons partie de la CNEI pour que les mêmes réactions produisent les mêmes effets », a-t-il poursuivi.

Toutefois, Jérôme Magnokou a indiqué que même s’ils ne sont pas associés à la CNEI, leurs missions de sensibilisation demeurent mais les moyens d’accompagnement en font défaut.

Le directeur départemental des Droits humains et des Libertés fondamentales a souligné qu’au cas de délit pendant cette période de campagne ou de vote, c’est la force de l’ordre ou la justice qui répriment les acteurs. En effet, les crimes sont condamnées à 10 ans de prison et les délit à 5 ans de prison.

C’est pourquoi il a lancé un message aux jeunes et aux femmes du Kouilou et Pointe-Noire de bien se comporter avant, pendant et après cette période. « Nous souhaitons avoir une jeunesse responsable qui comprend le jeu électoral. Ce n’est pas aujourd’hui que les élections se passent au Congo, il y a des années que nous subissons cet exercice. Ce n’est donc pas l’occasion d’arriver au pillage où d’amener à l’émeute où de se comporter comme hors la loi. Ce comportement est puni par la loi. C’est plutôt  l’occasion de réfléchir sur l’avenir de notre pays et de faire un choix minutieux. Le Congolais doit être libre à choisir son candidat qu’il veut, c’est l’un des caractères de la démocratie », a-t-il ajouté.

Le colonel Jérôme Magnokou a enfin demandé aux acteurs politiques de Pointe-Noire d’avoir le fair-play, de se comprendre et de se dépasser de certains comportements qui n’ont rien avoir avec le vote tels que troubler l’ordre public, tenir les armes. Ces comportements ne sont pas permis pendant les campagnes et le vote, même en temps normal.

Charlem Léa Legnoki

Charlem Léa Charlem

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