Présidentielle 2016 : le Comité de suivi déploiera 362 observateurs nationaux

Lundi 14 Mars 2016 - 18:30

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Le commissaire général du Comité de suivi de la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo, Marius Mouambenga, a prescrit le 14 mars, les missions dévolues à chacun de ces observateurs avant, pendant et après l’élection présidentielle du 20 mars prochain.

Afin de s’assurer, entre autres, du bon déroulement du scrutin présidentiel du 20 mars, le Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo va déployer 362 observateurs nationaux sur toute l’étendue du territoire national. En effet, chacun d’eux, couvrira un échantillon de huit à quinze bureaux de vote afin de s’imprégner du cadre juridique pour être en mesure d’apprécier la régularité des opérations et voir si la loi électorale permet une compétition juste entre les candidats  avant le scrutin. L’observateur national devra apprécier le degré d’indépendance et d’autonomie des autorités chargées d’organiser les élections. Il a aussi la mission de voir si l’enregistrement sur les listes électorales donne lieu à des contestations qui semblent fondées et de s’assurer que le matériel électoral est suffisant et conforme à la loi.

« D’une manière générale, l’observateur doit collaborer avec respect et courtoisie avec tous les autres intervenants impliqués dans le processus électoral. Il participe pleinement et activement à l’observation des opérations de vote jusqu’au dépouillement et à la compilation  des résultats, établira et signera avec soins les fiches et le rapport individuel d’observation », a précisé le coordonnateur de l’observation nationale de l’élection présidentielle, Marius Mouambenga.

En effet, pendant le scrutin, les observateurs doivent visiter plusieurs bureaux de vote et d’en identifier un comme témoin en observant quelques recommandations. Il s’agit, entre autres, d’arriver au bureau témoin, au moins 30 minutes avant ; se présenter au président du bureau de vote ; se mettre en retrait dans le bureau pour observer les opérations ; s’abstenir de toute interférence dans les opérations, par exemple en donnant des directives ou en donnant son avis. Ils devraient également noter les irrégularités sans informer les membres du bureau de vote ; vérifier que tous les candidats sont représentés et la régularité de l’identification des électeurs sur la liste conformément à la loi électorale ; relever l’existence ou non d’intimidations dans les bureaux de vote ou aux alentours.

Parmi les mesures à observer lors du dépouillement, il y a la nécessité d’arriver 30 minutes avant la fermeture du bureau de vote afin d’y assister et vérifier la conformité du dépouillement avec les dispositions de la loi, notamment la détermination des suffrages exprimés ; vérifier la présence effective des représentants des candidats ; voir de près si les bulletins sont correctement dépouillés et si les votes en faveur d’un candidat ne sont pas reportés sur un autre candidat ou déclarés nuls. Il faut aussi s’assurer que ce sont les acteurs concernés qui remplissent les fiches, font les rapports,  les signent  et s'occupent de l'achéminement du matériel électoral vers le lieu retenu pour  le dépouillement. « Après le scrutin, ils doivent  s’assurer que les procès-verbaux de dépouillement ont été remis à chaque délégué et affichés », a prescrit le commissaire général.

Rappelons que dans le but de préserver la paix pendant la période électorale, le Comité de suivi a proposé aux neuf candidats un code de bonne conduite qu’ils devraient signer. Il s’est enfin félicité du déroulement de la campagne électorale sur l’ensemble du pays en dépit de quelques actes inciviques constatés dans certaines localités.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le commissaire général Marius Mouambenga ; une vue de la salle ; crédit photo Espérancia

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