Réformes du secteur public : les structures cibles s’imprègnent du projet en cours

Mercredi 2 Octobre 2019 - 15:52

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Des cadres sectoriels et responsables des organes de contrôle de l’État échangent à Brazzaville, à partir du 2 octobre, sur la gestion du Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp), afin d’en accroître leur participation.

Pendant les deux jours des travaux, les participants parmi lesquels les membres de la Cour des comptes, de l’Inspection générale des finances et des commissions économie et finances du parlement, seront sensibilisés au contenu du Prisp et à ses modalités d’intervention ; aux outils de mise en œuvre du projet ; à la méthodologie de planification des activités, leur évaluation et leur rapportage.

En effet, le Prisp a été lancé en octobre 2018, pour une durée de cinq ans, grâce à un financement de la Banque mondiale à hauteur de vingt-deux milliards francs CFA. Mais la collaboration entre l’équipe de coordination du projet et les entités bénéficiaires est un peu écorchée à cause du manque d’information et de la lenteur administrative.

Aligné sur le premier axe du Plan national de développement 2018-2022, ce projet vise à améliorer la mobilisation des recettes financières domestiques hors pétrole et la gestion des finances publiques, la modernisation de l’administration publique, le renforcement de la redevabilité et la reddition des comptes.

Lançant les travaux, le directeur de cabinet de la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka, a souligné l’importance dudit projet pour le gouvernement, censé lui permettre de corriger les faiblesses dans la gestion des ressources publiques et les réformes sectorielles. À travers cette assistance, l’exécutif veut renforcer les capacités des institutions pour accroître l’efficacité de l’action publique.

Fiacre Kombo

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