Santé : célébration de la journée mondiale de lutte contre le cancer

Jeudi 4 Février 2016 - 15:40

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Le 4 février de chaque année est dédié à la Journée mondiale de la lutte contre le cancer. Pour cette année, le thème retenu est «Nous pouvons en tant que groupe ou je peux en tant qu’individu ».

La célébration de cette journée est une occasion pour sensibiliser la communauté à la maladie grave. C’est dans ce cadre que plusieurs activités sont déployées dans le monde. En RDC, le cancer  constitue une menace pour la population et les données sur le terrain sont croissantes. Une collecte des données des maladies non transmissibles réalisée par le ministère de la Santé dans vingt-cinq hôpitaux de Kinshasa et trois du Bas Congo, de 2008 à 2010, appuyée par l’OMS, a révélé six cent quarante-six  cas de cancers dont les cancers du col de l’utérus et du sein sont les plus prépondérants, mis à part les cancers de la prostate. Cette journée est pour la RDC l’occasion de réaffirmer son engagement à tout faire pour réduire l’incidence de cette pathologie.

Maladie non transmissible, le cancer devient une menace pour l’humanité. Selon les études réalisées par l’OMS, les cancers figurent parmi les principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde. En 2012, on comptait approximativement quatorze millions de nouveaux cas et plus de huit millions de décès sont liés au cancer. Le nombre de nouveaux cas, révèle la même source, devrait augmenter de 70% environ au cours des deux prochaines décennies. Chez les hommes, les cinq types de cancer les plus couramment diagnostiqués en 2012 étaient le cancer du poumon, de la prostate, du côlon, du rectum, de l’estomac et du foie. Chez les femmes, les cinq types de cancer les plus couramment diagnostiqués en 2012 étaient le cancer du sein, du côlon, du rectum, du col de l’utérus et de l’estomac.

Le tabagisme, la consommation d’alcool, la mauvaise alimentation et la sédentarité sont les principaux facteurs de risque dans le monde. Certaines infections chroniques sont des facteurs de risque pour le cancer et ont une grande importance dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le virus de l’hépatite B (HBV), le virus de l’hépatite C (HCV) et certains types de papillomavirus humain (HPV) augmentent respectivement le risque de développer un cancer du foie ou du col de l’utérus. L’infection à VIH accroît fortement le risque de développer un cancer comme celui du col de l’utérus.

On peut réduire et endiguer le cancer en appliquant des stratégies fondées sur des bases factuelles pour la prévention, le dépistage précoce et la prise en charge des patients. Avec une détection précoce et un traitement adéquat, les chances de guérison sont grandes pour de nombreux cancers.

 

Aline Nzuzi

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