Santé publique : les acteurs de relais s’informent des mesures préventives contre Ebola

Samedi 26 Octobre 2019 - 17:00

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L’Association congolaise pour la santé publique et communautaire (ACSPC), que dirige Marianne Bayonne, a organisé, du 24 au 25 octobre à Brazzaville, une formation sur la maladie à virus Ebola et quelques pratiques familiales en lien avec la survie, l’éducation et la protection de l’enfant.

L’objectif a été de donner aux superviseurs et acteurs de relais du septième arrondissement, Mfilou, des connaissances et compétences pour préparer une riposte adéquate au cas où il y aurait la maladie.

La rencontre consistait également à identifier ces acteurs de terrain, mettre à leur disposition les outils nécessaires à la réalisation des activités ainsi que les former aux thématiques en rapport avec la sensibilisation.

En effet, les enseignements ont porté sur la fièvre hémorragique à virus Ebola et le paludisme, l’importance de la vaccination et les exercices pratiques.

Marianne Bayonne a expliqué aux acteurs de relais ce qu'est la maladie à virus d'Ebola, ses modes de transmission, ses manifestations, les mesures préventives et les messages clés sur elle. Elle a indiqué que cette épidémie tire son origine de la rivière Ebola, en République démocratique du Congo (RDC), où elle a été découverte pour la première fois en 1976.

Au Congo, a-t-elle poursuivi, quatre épidémies de la maladie à virus Ebola ont été enregistrées entre 2001 et 2005, dans le département de la Cuvette ouest.

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé, en décembre 2001, cinquante-sept cas avaient été enregistrés, occasionnant  quarante-deux décès. En 2002, cent quarante-trois cas et cent vingt-huit décès enregistrés. La maladie a touché trente-cinq personnes en mi-octobre 2003 occasionnant vingt-neuf décès. Douze cas ont été documentés lors de la dernière épidémie de 2005 qui avait causé dix décès.  

La présidente de l’ACPSC a indiqué que face à la gravité de la maladie, son association ne pouvait pas demeurer inactive,  l’histoire rappelant que le Congo a déjà connu des épisodes de ce virus dans la Cuvette ouest et à côté, en RDC où elle continue de décimer la population.

A cet effet, elle a invité les participants à observer les mesures d’hygiène et préventives, ajoutant que les messages clés à véhiculer sont notamment que la maladie à virus Ebola est grave, tue rapidement mais peut être évitée par la prévention. 

Notons que cet atelier a été organisé avec l’appui financier du Fonds des Nations unies pour l'enfance. Il faisait suite à l’harmonisation et l’intégration des messages clés concernant le paludisme, la vaccination et la déclaration des naissances à l’état-civil, dans le cadre du projet de prévention contre la maladie à virus Ebola.

Les participants ont été identifiés par les chefs de quartier comme des personnes clés dans la mise en œuvre de ce projet de sensibilisation à la prévention de la maladie à virus Ebola et à quelques pratiques familiales ayant un lien avec la survie, l’éducation et la protection de l’enfant.  

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les acteurs de relais communautaire en formation (DR)

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