Santé publique : sensibilisation et dépistage gratuit du paludisme aux populations de Ouenzé

Ce dépistage gratuit intervient après celui du diabète et de la tension artérielle organisé le 15 avril dernier au profit des populations du quartier 57 Ouenzé, à l’église Saint Jean Marie Vianney.

L’opération du 29 avril concernait non seulement la sensibilisation et le dépistage du paludisme, mais aussi la prise en charge, la remise des médicaments, des moustiquaires imprégnées et des insecticides à près de 700 personnes dans le cadre de la prévention de cette maladie.  

Marcel Kibas, chef du quartier 56, a trouvé le geste du conseiller Romi Oyo par le biais de sa fondation de salvateur. Il s’est réjoui tout en invitant les populations de son quartier à se faire dépister massivement. « Le geste du conseiller Romi Oyo est à louer. Sensibiliser, dépister, prendre en charge et remettre les médicaments, les moustiquaires ainsi que les insecticides, le tout gratuitement, ça n’arrive pas souvent. Qu’il ne s’arrête pas en cours de chemin. J’ai invité tous ceux vivent dans le quartier 57 à venir se faire dépister. »

Donnant le top du dépistage, le président d’honneur de Harris Oyo fondation a indiqué que cette opération s’inscrit dans le cadre du programme annuel de cette fondation. « Nous nous sommes retrouvés ici à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. C’était très important pour nous de sensibiliser et dépister nos sœurs et frères, parce que, le paludisme tue plus que d’autres maladies. Aujourd’hui dans le monde, il y a 300 millions de personnes qui sont atteints du paludisme par année et près de 3 millions qui meurent, surtout les enfants. C’est donc très important pour nous de se retrouver ici pour apporter notre modeste contribution aux populations de la circonscription 56, 57 du cinquième arrondissement Ouenzé, ainsi que des arrondissements environs, comme Talangaï et Moungali. »

Le docteur Ngouoni, médecin généraliste et spécialiste en ORL au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, a affirmé que les consultations se passent très bien. « Le paludisme est aujourd’hui la première cause de décès en Afrique. Et ensuite nous sommes dans une zone endémique, si bien que cette action est la bienvenue pour ces populations. Nous prenons en charge les malades, remettons tout de suite des médicaments tout en leur expliquant comment doivent-ils les prendre. »