Santé sexuelle et reproductive : lancement du projet Passages pour les jeunes

Vendredi 27 Mai 2016 - 19:00

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Ce projet lancé au collège Bobobto par le représentant du secrétaire général à la Santé, le directeur Épiphane Gumbu, est prévu pour une durée de cinq ans soit 2015-2020.

Le projet « passages » est financé par l’Usaid et mis en œuvre par un consortium d’ONG IRH, Tearfund, Save the children, École de santé publique, l’ASF/PSI sous l’accompagnement du Programme national de santé de l’adolescent (PNSA) du ministère de la Santé publique. Il vise à transformer les normes sociales en matière de santé sexuelle et reproductive afin d’améliorer des services de planification familiale et de santé sexuelle et reproductive chez les jeunes. Le projet « passages » cible trois catégories de jeunes, à savoir les couples de jeunes mariés, les nouveaux parents et les très jeunes adolescents.

Pour le directeur Épiphane Gumbu, en organisant des activités d’utilisation des services de santé sexuelle et reproductive en faveur des adolescents et jeunes, ces derniers pourront éviter plusieurs problèmes de santé dont les avortements provoqués qui conduisent parfois à la mort et qui sont issus de grossesses non désirées. «  Les grossesses non désirées sont un signe de manque d’utilisation des services de santé sexuelle et reproductive », a-t-il laissé entendre.

 

Étendre le projet

Le projet Passages travaillera avec dix-sept paroisses pilotes inter dénominationnelles  de l’ECC. Ces églises ont été choisies à travers la ville  de Kinshasa. Selon le coordonnateur du projet Passages, Djesse de l’Institute of reproductive health, ce projet qui commence  à Kinshasa dans sa phase pilote sera mis à échelle en ciblant d’autres provinces et d’autres confessions religieuses. « Nous voulons atteindre trois mille personnes et c’est un projet qui va être étendu. Le projet veut changer les normes sociales nuisibles qui empêchent les jeunes à utiliser les services de planification familiales et ces normes sont transmises aussi par les églises. C’est pourquoi nous voulons travailler avec elles. Nous ne venons pas pour changer les églises mais pour changer  les normes sociales qui sont nuisibles à une bonne santé sexuelle et reproductive », a-t-il dit.

Le projet Passage comprend en son sein deux études :  masculinité, famille et foi et l’étude bien grandir. Pour ce qui est de la première étude, Ivonne Kavuo de Tearfund a indiqué que cette étude menée dans trois pays, à savoir le Rwanda, le Burundi et la RDC, vise la prévention des violences basées sur le genre et l’amélioration de l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive en passant par les organisations religieuses.  Cette étude vise aussi à transformer les masculinités et promouvoir  la planification familiale par les biais des leaders religieux et des organisations confessionnelles. Elle  cible trois cents couples des jeunes et des jeunes parents, des champions en genre et des leaders religieux. Cette étude cible une série d’interventions avec les leaders chrétiens et communautaires pour assurer la promotion de la masculinité positive non discriminatoire et de l’égalité du genre, un changement  des normes sociales autour des questions du genre et de la masculinité sur la base des réflexions bibliques.

Aline Nzuzi

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