Santé : une journée d’échange d’information sur le sida en faveur des policières

Jeudi 22 Décembre 2016 - 16:53

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La lutte contre le sida implique la multisectorialité des partenaires. Cette pandémie n’est pas seulement un problème de santé publique mais ausssi un problème de développement. Pour contrer la propagation de cette maladie, toutes les couches de la population doivent être impliquées.

La journée d’échange d’information sur le sida a été organisée à Mbuji-Mayi à l’intention des policières qui sont aussi la cible de cette maladie. Cette journée, fait savoir l’Agence congolaise de presse,  a été organisée par le secrétariat exécutif du Programme national multisectoriel de lutte contre le sida (PNMLS) au Kasaï Oriental, en collaboration avec l’ONU/sida et le Programme national de lutte contre le sida.

Au cours de cette journée d’échange, les participantes ont été édifiées sur les avancées réalisées dans la lutte contre le sida. À ce sujet, le Dr Thomas Serge Batuli de l’ONU/sida, l’un des orateurs à cette journée s’est appesanti sur des initiatives d’accélération mises en place en vue de mettre un terme à cette épidémie d’ici 2030.

Ces initiatives, explique-t-il, portent en l’occurrence sur la connaissance de son état sérologique par un dépistage volontaire, l’utilisation des préservatifs lors des rapports sexuels ponctuels, la prise régulière des médicaments une fois contaminé ou infecté, mais aussi l’adoption d’un comportement responsable et conséquent en cas de contamination.

Les femmes policières ont été appelées au cours de cette journée à l’adoption des comportements  à moindre risque pour freiner la propagation du sida. « Il faut avoir un comportement responsable, en renonçant au vagabondage sexuel en vue d’éviter de propager la maladie », ont exhorté les orateurs aux participantes.

La secrétaire exécutive provinciale du PNMLS, Mme Julie Baluti, a rappelé à l’assistance que les personnes vivant avec le VIH-sida ne doivent pas être victimes de discrimination. «Il est impérieux d’éviter la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH-sida, dans la mesure où un séropositif peut vivre aussi longtemps et a des droits reconnus à toute personne humaine», a-t-elle dit.

 

Aline Nzuzi

Notification: 

Non