Science: rareté des femmes aux échelons supérieurs de prise de décision

Vendredi 9 Février 2018 - 16:45

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Le constat fait par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a été publié dans un communiqué de presse, en prélude à la célébration de la journée internationale des femmes et des filles de science, le 11 février de chaque année.    

La journée internationale des femmes et des filles de science permet de rappeler le rôle essentiel de ces dernières dans la communauté scientifique et technologique. Celles-ci demeurent rares aux échelons supérieurs de la recherche et de la prise de décision en science, explique le communiqué de l'Unesco, qui poursuit qu' elles continuent à être exclues. « Au moins 30% des chercheurs dans le monde sont des femmes.  Les grands défis de l’Agenda 2030 pour le développement durable, qu’il s’agisse de la santé ou du changement climatique, demandent de former un maximum de talents. C’est pourquoi, il est impératif d’augmenter le nombre de femmes actives dans le domaine scientifique. La diversité dans la recherche élargit le bassin de chercheurs talentueux, apportant ainsi de nouvelles perspectives, du talent et de la créativité », indique le document.  

La directrice de l’Unesco, Audrey Azoulay, et celle de l’exécutive d’ONU-Femme, Phumzile Mlambo, ont souligné que leurs institutions continueront à s'investir au sein des Nations unies, avec tous leurs partenaires, pour assurer la  représentativité la plus équitable des femmes et des filles afin qu’elles aient accès à toutes opportunités pour prospérer dans les disciplines scientifiques et contribuer aux découvertes qui définiront leur avenir.  

D’après les deux dirigeantes, l’égalité des genres dans le domaine scientifique appelle à lever les nombreux obstacles qui se dressent devant les filles et les femmes, à l’école et dans l’environnement professionnel. Ceci exige de corriger les attitudes qui freinent l’accès des femmes aux disciplines scientifiques, en éliminant également les stéréotypes sexistes.

Les images véhiculées sur les réseaux sociaux dans les manuels scolaires et dans la publicité empêchent encore un trop grand nombre de jeunes femmes de s’imaginer scientifiques, innovatrices, inventeuses, ingénieures ou exploreuses, soutiennent-elles.  

 

Lydie Gisèle Oko

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