Souvenirs : La Caresco demande la relance de l’enquête sur l’assassinat de Kadhafi

Vendredi 21 Octobre 2016 - 12:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Cinq ans après son assassinat, le 20 octobre 2011 à Syrte (Lybie), la Coordination des associations et réseaux de la société civile du Congo (Caresco) demande la relance de l’enquête sur la mort de Kadhafi.

Cette plateforme de la société civile a rendu publique le 20 octobre denier à Brazzaville, une déclaration à l’occasion de la commémoration des cinq ans du décès du guide libyen.

Après cinq années écoulées, la Caresco s’interroge du sort réservé à cette enquête et où se trouve donc ce rapport des Nations unies. « S’il en existe un, pourquoi ne l’avoir pas vulgarisé », peut-on lire dans cette déclaration.  

Ce dossier, indique le texte, ne pouvait que perturber de plus belle les puissances occidentales de plus en plus confrontées à des déboires économiques et qui, toutes ont quelque chose en commun, à savoir la quasi faillite financière face à laquelle il faudrait créer des fausses guerres en Afrique dans l’espoir de trouver de l’oxygène pour leurs économies.

« La Caresco, consciente et convaincue de ce que l’assassinat du guide libyen a été le résultat d’un complot ou d’une collusion annoncée entre le Pentagone et ses services secrets français qui ont voulu à tout prix éviter d’offrir une tribune internationale à Kadhafi de peur de la  transformer en une véritable bombe atomique, exige du secrétariat général des Nations unies la publication du rapport circonstancié de l’enquête de cet odieux et lâche assassinat avec en corollaire les sanctions à infliger aux personnes tant physiques que morales commanditaires et exécutantes de ce l’on pourrait dénommer Kadhafigate », a précisé le texte.

La Cour pénale internationale, a souligné la déclaration, pourrait enfin recevoir pour jugement des hauts dirigeants des pays du Nord et que justice soit rendue dans la stricte et rigoureuse impartialité au niveau mondial.

 

 

  

 

Roger Ngombé

Notification: 

Non