Transport urbain : l’Etat entend accompagner la STPU

Sur les 177 bus que dispose la STPU à Brazzaville, 37 seulement sont fonctionnels à ce jour. A Pointe-Noire, sur un parc automobile de 30 bus, 15 sont en circulation. « Il y a même des lignes qui sont supprimées, et je peux comprendre parfois les difficultés qu’ont les travailleurs de partir de leur lieu d’habitation à leur lieu de travail, surtout si le transport privé s’illustre par les phénomènes de demi- terrain, il est difficile pour un travailleur de se trouver à l’heure à son lieu de travail. Mais, ce n’est pas une raison », a déclaré le chef du gouvernement.

En effet, Anatole Collinet Makosso a entrepris depuis le 2 janvier une série de descentes sur le terrain, notamment dans les administrations publiques pour exiger la ponctualité des agents de l’Etat au travail. Mais, conscient des difficultés que rencontrent les Congolais au quotidien dans les grandes villes, il a tenu à se rassurer de leurs conditions de transport. Lancée depuis 2015, la STPU, avec ses bus communément appelés "Mal à l'aise", peine à satisfaire les besoins des usagers.

« En même temps que nous prêchons l’amour du travail, la rigueur, l’assiduité et la ponctualité, nous devons nous assurer nous-mêmes que les travailleurs bénéficient des conditions optimales de transport. La STPU est un instrument des pouvoirs publics mis à la disposition des travailleurs pour leur garantir la libre circulation et leur présence effective dans les lieux de travail. Or, il s’avère que depuis un moment, ces unités connaissent de sérieux problèmes. Il était important pour moi de venir m’assurer, savoir ce qu’il en est exactement et trouver avec les agents qui font un travail abyssal les solutions à mettre en œuvre très rapidement pour leur permettre de se mettre réellement au service des usagers », a rappelé le Premier ministre.