Unesco : Irina Bokova plaide pour le dialogue des cultures

Mercredi 29 Avril 2015 - 18:00

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La directrice de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a encouragé la communauté internationale au dialogue des cultures à travers la compréhension mutuelle sur la base du respect et de l’égale dignité de tous, indique le communiqué de presse.

Irina Bokova a exhorté la communauté le 28 avril, à l’occasion de la célébration du soixante-dixième anniversaire de l’Unesco à Paris. L’événement a permis de souligner les valeurs et concepts fondamentaux forgés par l’Unesco depuis 1945. L’accent a été mis sur les réalisations et actions entreprises par l’organisation à travers le monde pour construire la paix et le développement durable.

Elle a souligné qu’aujourd’hui comme en 1945, l’Unesco fait face à une multitude de défis et de menaces. « Nous avons la même audace qui a donné naissance à cette même maison, il y a 70 ans. Nous devons voir les choses en grand.  Face à la violence et à l’extrémisme violent nous devons élever le drapeau de solidarité et construire une paix plus durable à travers l’éducation», a-t-elle indiqué dans le communiqué.

En ce qui concerne le changement climatique, poursuit-elle, l’Unesco doit libérer pleinement le pouvoir de l’ingéniosité humaine de la créativité humaine. «Il s’agit de notre ultime énergie renouvelable, une énergie inépuisable. Et, Il s’agit également du mandat de l’Unesco», a conclu Irina Bokova.

 La célébration du 70è anniversaire de l’Unesco a été marquée par la présence du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-Moon, des chefs des agences du système de l’ONU et bien d’autres. Ban Ki-Moon, a loué l’initiative de l’Unesco en tant que puissant agent de paix et ardent défenseur de la liberté d’expression. «En cet anniversaire, revenons à l’acte constructif de l’Unesco. Écoutons le message de sagesse que la culture et l’éducation de tous en vue de la justice, la liberté et la paix sont indispensables à la dignité humaine et aux devoirs sacrés de toutes les nations », a conclu le secrétaire général de l’ONU.

Lydie Gisèle Oko