Vie des partis : Le MCDDI à la reconquête de Bacongo

La population du deuxième arrondissement, Bacongo, lui a réservé son hospitalité le 31 mars.  En effet, Euloge Landry Kolelas a mis à profit ces retrouvailles pour rappeler à ses militants qu’on ne peut gagner les batailles électorales que si le parti conserve sa cohésion d’antan. Nous devons aller aux élections en rangs serrés, a-t-il déclaré.

Euloge Landry Kolelas a rafraîchi la mémoire des militants en leur rappelant que son parti est né à Bacongo et de ce fait, a-t-il insisté, le deuxième arrondissement de Brazzaville devrait servir d’exemple en matière de mobilisation des militants. Car, a-t-il renchéri, Bacongo ne devrait plus accepter de tuer deux fois le président-fondateur. Ainsi, il a appelé ses militants à plus d’engagement et de détermination.

« Notre parti n’est pas une construction intellectuelle parce qu’il a une âme comme aimait à le dire le président-fondateur Bernard Kolelas. Ainsi, il est temps pour nous, au regard des enjeux politiques, de repenser complètement le fonctionnement du parti, de renforcer les organes intermédiaires et de base », a déclaré Landry Kolelas.

Le président du MCDDI a exhorté les militants à ne pas identifier le parti à ses dirigeants. « Les formations politiques sont comme des églises. Les prêtres curés, pour le cas de l’Eglise catholique, passent, les paroissiens et l’église restent. Le MCDDI est votre parti, votre instrument de lutte politique. Ne me voyez pas, car je suis un passant. Lorsque mon mandat va arriver à son terme, je partirai », a-t-il expliqué.

Euloge Landry Kolelas a informé sa base qu’il s’imagine son sort s’il lui arrivait à transgresser les consignes du président- fondateur. « Cela est ma plus grande peur. Chaque jour qui passe, j’exprime cette peur de ne pas amener le parti au niveau où le président-fondateur le souhaitait », a-t-il conclu.