Vindza : premières consultations des ressortissants en vue du développement de leur district

Samedi 6 août, dans la salle Père Dube de la paroisse Saint-Pierre-Claver de Bacongo, Théophile Moyo Malanda a convié les différents représentants des clans « Bisi Kawunga, Ntela, Mpadzu, Ngandu, Esenguele, Mvimba, Kingoma, Eh Ndamba, Nsundi, Yinda, Nsembo, Nimbi, Nguala, Mbembe, Kuimba y compris ceux de Kinguala.

Tous réunis entre jeunes et sages, à la manière des grands débats, au « Mbongui », un dialogue intergénérationnel s’est déroulé entre 10 h et 12 h. Au programme, une évocation du développement du district de Vindza, « seul dénominateur commun de tous les participants », a affirmé l’initiateur Théophile Moyo Malanda. «Les conséquences du maintien du district de Vindza en état de sous-développement sont multiples », a confié Théophile Moyo Malanda. Et d’en énumérer quelques-unes des raisons en citant, par exemple, la misère, l’insécurité, la faim. Avant d’ajouter qu’en même temps, cette localité du département du Pool est enclavée et manque d’équipements socio-culturels. «Il est grand temps de dire non à cet état de fait et de compter sur les forces vives des ressortissants de notre district », a exhorté l’initiateur.

Ensemble, au cours des débats et de propositions concrètes, les participants ont élaboré plusieurs pistes à mettre en place. « Chaque ressortissant doit devenir acteur au développement en commençant par identifier les atouts et les opportunités de Vindza », a proposé un des participants.

À l’approche des festivités du cinquantenaire de Vindza en 2018, « il nous reste deux ans pour renverser la tendance et présenter cette localité administrative au monde dans de bonnes dispositions », a souhaité Théophile Moyo Malanda, précisant que Vindza est une terre hospitalière. À l’adresse de la jeunesse, il a exhorté sa conscientisation en vue de renoncer à la violence, « car sans la paix, aucun développement n’est possible » a-t-il confié.

À l’issue des travaux, un document de synthèse en 12 propositions a été élaboré. Ce document sera mis en application grâce à un comité de suivi constitué de 9 membres. Il veillera à l’application des propositions. Parmi celles-ci, chaque ressortissant de Vindza devra être propriétaire d’une parcelle dans cette contrée.

Heureux du déroulement des travaux, Théophile Moyo Malanda a remercié tous les participants en émettant l’espoir de les retrouver tous, par la suite, unis et rassemblés au sein d’un collectif ou d’une association dont la dénomination sera proposée par le comité de suivi.