Violences faites aux femmes : connaître son droit pour mieux se défendre

Lundi 1 Avril 2019 - 19:00

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Une conférence-débat, organisée le week-end dernier par le groupe de réflexion contre les violences fondées sur le genre, a permis à de nombreuses femmes vivant dans la ville océane de connaître leurs droits pour mieux se défendre.

Le groupe de réflexion contre les violences fondées sur le genre est fortement investi dans la lutte contre ces violences faites aux femmes. Cet investissement se décline localement par la mise en œuvre d’actions en leur direction, des professionnels et du grand public.

Le week-end dernier, le groupe a organisé une conférence-débat au cours de laquelle de nombreuses femmes ont été informées de leurs droits. Tout en identifiant leurs difficultés, le groupe leur a offert des mécanismes d’accompagnement pouvant servir lors des démarches policières, judiciaires, médicales, sociales et professionnelles.  

Les violences faites aux femmes étant une expression des inégalités sociales existantes entre l’homme et la femme, l’ONG s’est interrogée sur la participation des hommes dans cette lutte. Cette plate-forme pense que  la lutte contre ces violences n’est pas un combat contre les hommes mais plutôt un combat avec les hommes.

En organisant cette activité, elle a permis aux hommes et aux femmes de s’asseoir ensemble pour échanger non seulement sur les origines mais également sur les conséquences des violences fondées sur le genre et sur les actions  à mener pour y faire face. La problématique a été posée de manière interrogative : " L’homme étant chef de famille, assure-t-il son statut de protecteur? Dénonce ou participe-t-il à la lutte contre les violences faites aux femmes ?"

Ces questions interpellent aujourd’hui les hommes à s’impliquer davantage dans la lutte contre les violences faites aux femmes qui s’exercent dans la sphère familiale, au sein du couple, dans l’espace public ou dans l’univers professionnel. Elles peuvent prendre différentes formes : agressions sexuelles, viols, violences psychologiques, mutilations sexuelles, violences physiques, mariages forcés.

Les violences faites aux femmes touchent tous les milieux et tous les âges. Notons que cette activité a connu la participation de Viviane Sylvie Tchignoumba-Mouandza, premier président à la Cour d’appel de Pointe-Noire, de Jessica Mamoni Goma, présidente du groupe de réflexion contre les violences fondées sur le genre et de bien d’autres professionnels de droit.

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Le présidium lors de la conférence-débat / Adiac

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