Baccalauréat technique : 15 281 candidats abordent les épreuves écrites

Lundi 3 Juin 2019 - 19:45

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L'examen démarre ce 4 juin sur l’ensemble des cinquante-deux centres retenus à travers le territoire national.   

Les candidats des vingt-quatre séries du baccalauréat de l'Enseignement technique et professionnel vont aborder cet examen, chacun dans sa discipline. Leur nombre est en augmentation de 1 170, comparativement à l’année dernière qui avait vu 14 111 candidats affronter cet examen. Brazzaville seule compte 7 307 candidats.

Les statiques de cet examen ont été données le 3 juin, par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes.

Le ministre a rappelé aux candidats, dans son message pour la circonstance, que l’examen du baccalauréat n’est pas un concours mais une évaluation d’étape qui conduit à une occasion réussie des études secondaires et ouvre les portes des études supérieures dans les universités. « C’est à partir d’aujourd’hui que vous donnerez un tournant décisif à votre vie », a-t-il déclaré.

Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes a interpellé la conscience des enseignants afin d’asseoir une économie du savoir, en mettant l’accent sur le développement du capital humain comme ressource en vue d’orienter les candidats vers une totale expression de leur génie et de leur créativité. « Vous les avez enseignés, ne soyez donc pas complaisants. Il est impératif qu’en votre qualité de pédagogue et surtout de modèle de la société, que vous renouiez avec vos véritables valeurs morales et éthiques », a-t-il exhorté.

Aux superviseurs des centres, forces de sécurité et autres commissions, l’invite a été d’accomplir leur travail de manière rigoureuse et dans le strict respect des règles.

Trois ans de suspension au baccalauréat en cas de fraude

Le ministre a rappelé aux candidats la suspension de toute participation aux examens d’Etat pendant trois ans, au cas où un candidat serait surpris en flagrant délit de tricherie.  « Les détecteurs de téléphone même éteint seront encore utilisés pour le contrôle cette année car le gouvernement a fait le choix de la tolérance zéro », a-t-il insisté.  

Il les a invités à ne pas détenir par devers eux tous les objets interdits pendant le déroulement de l’examen. Parmi ces objets, figurent la photocopie miniaturisée appelée « bébé lili », les téléphones portables, tablettes, ordinateurs et calculatrices programmables. Le ministre a ajouté que les parents doivent constituer le kit d’examen de leur enfant composé d’une convocation, pièce d’identité et diverses fournitures exigées.       

Lydie Gisèle Oko

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