Droits de l’homme : des brevets de fin de formation aux acteurs de la société civile

Jeudi 4 Juillet 2019 - 21:13

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Des stages dont a bénéficié plus d’une centaine de participants ont été repartis en deux modules, axés sur les droits humains et la justice pénale internationale ainsi que sur le Protocole d’Etat et la sécurité.

La Coalition nationale pour la Cour pénale internationale (CN-CPI), la Coalition des ONG pour la démocratie et la justice en Afrique (Codja), la Fondation congolaise pour la promotion des droits humains et la paix, la Coalition dialogue entre les peuples ainsi que la société civile/forces vives ont clôturé, le 4 juillet, à la Maison des élections, à Gombe, une formation ayant trait aux droits de l’homme, à laquelle ont participé des personnalités membres des groupes très actifs de la société civile congolaise et africaine. Les participants à ces modules de formation, plus d’une centaine, sont des membres de plusieurs organisations réunies autour de la société civile/forces vives et des jeunes juristes. Des brevets de fin de formation ont été remis à cette occasion aux différents participants, parmi lesquels des Congolais et d’autres nationalités dont des Togolais.

La formation sur le premier module, axé sur les droits humains et la justice pénale internationale, a débuté fin 2017 et a duré sept mois. Alors que la seconde, sur le protocole d’Etat et la sécurité, a été suivie pendant trois mois.

Le socle des droits de l’homme

L’objectif de cette série de formations a été, selon le coordonnateur de la CN-CPI et de la Codja, Me André-Marie Kito, qui a présidé la cérémonie, d’outiller les différentes personnalités qui œuvrent dans le monde associatif des droits de l’homme et les jeunes cadres universitaires, des notions qui peuvent leur permettre de positiver les valeurs en RDC, pour qu’ils puissent contribuer positivement à la promotion de la dignité humaine et à la pacification de la société.

Au nombre de matières abordées pendant ces modules de formation, Me André Marie Kito a notamment identifié la justice pénale, la déontologie des militants des droits de l’homme et les différentes techniques d’enquête, pour la première formation. La seconde sur le protocole d’Etat et la sécurité a permis aux différents cadres universitaires, dont certains ont déjà travaillé dans l’administration publique, de maîtriser les notions liées à ce secteur d’activités.

A en croire le coordonnateur de la CN-CPI et de la Codja, ces formations sont importantes pour tout acteur de la société civile du fait qu’elles procurent des connaissances faisant des apprenants des experts dans les différents domaines. « Vous n’êtes pas des autodidactes. Les matières apprises sont les socles des droits de l’homme. En les mettant en œuvre, vous allez contribuer énormément au développement du pays et de la société. Nous vous appelons à positiver la société congolaise », a-t-il dit.

Cette série de formations a visé à mettre les droits de l’homme à la portée de tous, pour contribuer positivement ou favoriser le développement de la société, aucun pays ne pouvant aller de l'avant sans le respect de ces droits.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Remise du certificat à une lauréate/Adiac

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