Rencontre : le BCDA veut renforcer le mécanisme de résolutions des problèmes des artistes

Lundi 15 Juillet 2019 - 19:45

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Le président du conseil d’administration du Bureau congolais des droits d’auteurs (BCDA), Philippe Kanga, s’est concerté, le 12 juillet à Brazzaville, avec la communauté des artistes, toutes composantes confondues, pour redonner à cette structure la place qui lui revient.

La rencontre organisée au sein du ministère de la Culture et des arts invite d’ores et déjà le BCDA et la communauté des artistes congolais à s’impliquer de manière à donner à cette institution la place qui lui revient au même titre que les autres sociétés de droits d’auteur au plan international.

À en croire Philippe Kanga, président du conseil d’administration (PCA) du BCDA, il est bien certain que ce bureau soit victime de problèmes d’ordre organisationnel et fonctionnel. « L’institution du PCA marque le début d’une nouvelle ère pour les artistes car nous reconnaissons que la création artistique et littéraire est le fondement de tout bureau de gestion collective. C’est grâce aux œuvres des artistes que le BCDA fonctionne », a-t-il souligné.

Pour ce faire, le BCDA s’attèlera à la révision et au renforcement du cadre juridique, à la promotion des meilleures pratiques de gestion des droits d’auteur par la transparence et la traçabilité, l’amélioration du niveau des recettes à travers les contrats avec les sociétés et établissements qui exploitent les œuvres des artistes, la sensibilisation du public congolais en matière de droits d’auteur et la redynamisation de la coopération entre le BCDA et les sociétés étrangères des droits d’Auteur.

Dans une optique de lisibilité, les artistes sont notamment tenus de comprendre que le BCDA intéresse tant les musiciens, écrivains, cinéastes, dramaturges, graphistes, plasticiens et autres. Ils doivent donc être une communauté responsable et organisée, des éveilleurs de consciences et échos sonores de la société congolaise. De même, ils sont invités à contribuer à la diplomatie culturelle de notre pays, à faire un travail de qualité avec la production des œuvres susceptibles de contribuer à l’épanouissement de la société et des consommateurs et enfin faire des propositions constructives susceptibles de contribuer à la promotion des droits d’auteur. « Le combat est grand, menons le de sorte  que nous, artistes, puissions jouir de nos créations »,  pense l’artiste Pape God.

Cette rencontre entre le PCA et la communauté des artistes, qu’on peut qualifier de prise de contact, tend à s’ouvrir vers un échange réfléchi et courtois, assorti de propositions pour enrichir la feuille de route de cet organisme. Ainsi, les réunions techniques et autres informations concernant le BCDA seront tenues par le directeur, dans un futur proche.

Notons que le BCDA a pour mission la protection, la défense des droits et la gestion des intérêts des auteurs créateurs des œuvres de l’esprit ; la perception auprès des usagers et la répartition entre les auteurs ou ayants-droit intéressés, les redevances provenant de l’exploitation des œuvres. A cet effet, Philippe Kanga a interpellé le personnel du BCDA à la maitrise du régime administratif de la structure, au respect de la hiérarchie et à la conscience professionnelle. « Face à cette lourde tâche, nous sommes tous devant l’histoire et le rôle nous revient de l’écrire avec toutes les lettres de noblesse, pour être à la hauteur de la confiance faite par les plus hautes autorités de la République », a-t-il renchéri.

 

 

 

 

 

Merveille Atipo (stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Légende : 1- Les responsables du BCDA posant avec les artistes ; 2- Philippe Kanga, entouré des autres responsables du BCDA

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