Droits humains : le Congo exhorté à la prévention de la torture

Jeudi 1 Août 2019 - 18:01

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« Nous nous réjouissons que le Congo ait aboli la peine de mort. Nous encourageons le pays à ratifier le deuxième protocole facultatif contre la torture », a déclaré la représentante de la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture auprès des Nations unies, Marie Salphati, le 1er août à Brazzaville, au sortir de l’audience avec le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Gabriel Valère Eteka-Yemet. Ce protocole facultatif, d'après Marie Salphati, devrait permettre de créer au plan national un mécanisme de prévention de la torture qui aurait accès à tous les lieux privatifs de liberté. « Cela est consécutif à la ratification par le gouvernement congolais du protocole facultatif à la convention contre la torture », a-t-elle précisé. Durant sa visite au Congo, elle fera également l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universelle visant à garantir les droits de l'homme au sens large du terme.

Selon le président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat-Congo), Christian Loubassou, il sera également question de fixer les axes de collaboration avec la CNDH qui a un rôle non négligeable à jouer dans l’accompagnement à la mise en œuvre desdites recommandations. « Il est important de travailler à la sensibilisation des acteurs de la chaîne pénale. Les violences sont plus ou moins permanentes et nous encourageons le gouvernement à faire de son mieux pour aller de l’avant dans cette lutte », a-t-il fait savoir.

En rappel, dans le cadre du respect des droits de l’homme, le Congo, dans sa Constitution du 25 octobre 2015, a consacré l’abolition de la peine de mort.  

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Echange entre la CNDH et l'ACAT sur l'abolition de la torture

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