Sportissimo: le sport, un facteur de cohésion sociale

Contrairement  à certaines personnes à  l'esprit retors qui arguent que le sport grèvent les budgets de l’Etat, Casimir Letambi Opposi, fonctionnaire retraité, répond à ces affabulations en soutenant que le sport est l’un des secteurs-clés  de la vie nationale à ne pas négliger. Il défend mordicus que le sport affiche à son registre tant d’atouts et il suffit de bien les gérer pour la félicité et la cohésion sociale, même si des fois le public verse dans le chauvinisme béat, loin du patriotisme devant le caractériser. Ce chauvinisme, en effet, tue le fair-play. La violence qu’il engendre amène à des actes antisportifs aux conséquences incalculables. Heureusement, le public sportif   en Afrique  n’est pas partie prenante patentée de ce genre d’actes qui rappellent les hooligans de triste mémoire des  supporters anglais d’autrefois.

 S’étant frayé un chemin dans les différentes nations d’Afrique, le sport non seulement contribue à l’épanouissement de l’Homme mais apporte aussi tant soit peu à l’assiette financière d’un pays les recettes qu’il génère de ses différents spectacles. Aussi, faut-il le souligner, le sport se veut un miroir du pays sur le monde.

 La Fédération de Russie qui vient d’organiser la dernière coupe du monde de football ne le démentira pas. N’évoquons même pas l’auréole du Brésil autrefois,  avec sa pléiade des vedettes : Pelé, Zico, Socrate, Carlos, Alberto, etc. La République démocratique du Congo, à l’époque Zaïre, ne s’était–elle pas ouverte sur le monde par le combat de boxe en 1974 dit combat du siècle entre Mohamed Ali et George Foreman ? Récemment, Madagascar, avec sa première qualification à la phase finale d’une coupe d’Afrique des nations de football a attiré  l’attention du monde sur cette île  de l’Océan indien qu’il y a des lustres. Le cyclisme en a fait autant pour le pays des hommes intègres, le Burkina Faso.

Le sport, par sa vocation ludique, se moule en moyen de détente et d’évasion  des soucis quotidiens. Il procure la joie de vivre ensemble qui se manifeste spontanément ou par programmation après le spectacle, souvent autour d’un verre de bière assaisonné de la consommation de viande ou du poisson braisé,  en compagnie d’une musique rendant des plus gaie l’ambiance des convives de circonstance. A l’heure actuelle, dans les perspectives de la lutte contre les antivaleurs, l’apport du sport est aussi nécessaire pour vaincre ces maux qui rongent chaque fibre de la société, juvénile comme gérontocrate. C’est là où les appels, par exemple, des athlètes de renom peuvent changer les comportements déviants d’un bon nombre des citoyens.

Les talents extraordinaires que possèdent ces athlètes pourront exercer une certaine influence sur cette frange de la population. Avec l’évolution technologique qui impacte le monde, beaucoup  de personnes se rendent de plus en plus compte que le sport est une grande école de vie. Comme il se présente, au-delà de sa vocation ludique, il est générateur des recettes et créateur d’emplois, n’en déplaise à ceux qui croient qu’il est budgétivore pour l’Etat.