Réforme de l’aménagement du territoire : la tutelle sollicite l’implication de la présidence de la République et de la primature

Jeudi 7 Novembre 2019 - 17:11

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Le ministère de l’Aménagement du territoire a organisé, le 7 novembre à Kinshasa, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), une séance de plaidoyer dans l’objectif de susciter l’implication des acteurs clés au processus.

 

 

Outre les conseillers de la présidence de la République et de la primature, la séance a ciblé notamment les ministres ayant dans leurs attributions l’utilisation des terres et des ressources ainsi que les partenaires techniques et financiers, à savoir le Pnud, le Fonaredd et WRI.

« Ce plaidoyer sous forme de sensibilisation permettra aux experts que vous êtes de s’approprier ce programme de la réforme de l’aménagement du territoire qui est plus attendu afin de résoudre le problème de fragmentation territoriale et de préservation des écosystèmes de notre pays pour un développement durable harmonieux », a déclaré Aggée Aje Matembo Toto, ministre de l’Aménagement du territoire.

Il a affirmé qu’une fois que la politique nationale d’aménagement du territoire, la loi-cadre à cet effet, le schéma national d’aménagement du territoire et les guides méthodologiques seront mis en œuvre, le pays atteindra, à l’horizon 2030, plusieurs Objectifs de développement durable. Ce qui a justifié son plaidoyer à l’endroit des conseillers de la présidence de la République et de la primature en ces termes : « Ainsi mon ministère compte sur la présidence de la République et le gouvernement pour qu’au moment de la transmission de nos livrables auprès de ces deux institutions, que les experts que vous êtes, s’appropriant déjà la réforme, puissent donner des avis favorables pour la poursuite de la validation politique des outils et instruments de la planification spatiale ».

Aménagement du territoire, une approche intersectorielle et consensuelle

Intervenant peu avant le ministre, le représentant résident adjoint du Pnud, Laurent Rudasingwa, a fait savoir que l’aménagement du territoire, en tant que processus de décision publique, « doit intégrer l’information, la participation, la concertation entre les acteurs, dans une approche intersectorielle et consensuelle ».

Il a souligné que pour la République démocratique du Congo, territoire immense doté de nombreuses ressources naturelles, l’aménagement du territoire offre une opportunité unique pour engager le pays vers une approche spatiale et harmonieuse de son développement économique et social. « Les enjeux, tout comme les défis d’une telle démarche, nécessitent des réponses appropriées en termes de continuité, d’équité, de cohésion territoriale ainsi que de croissance économique, de développement d'infrastructures, de gestion durable des ressources naturelles, de contrôle de flux migratoire et de croissance démographique », a -t-il poursuivi-il, tout en réitérant l’engagement de son institution à soutenir et accompagner le gouvernement et le peuple congolais dans la concrétisation de son processus de réforme de l’aménagement du territoire.

Les conseillers de la présidence de la République, qui ont pris part à cette séance de plaidoyer, ont salué l’initiative du ministre de l’Aménagement du territoire, promettant de soutenir ce processus qui vise à doter le pays des outils appropriés du secteur. 

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

La tribune à la séance de plaidoyer

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