Présidentielle 2021 : « Le Congo en marche » pour la candidature du chef de l’Etat en 2021

Lundi 10 Février 2020 - 16:15

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Le président de ce parti politique du centre, Jean Valère Mbani, a, lors de sa rentrée politique le 8 février à Brazzaville, indiqué que Denis Sassou N’Guesso est leur candidat à l’élection présidentielle de 2021.

À quelques mois du scrutin présidentiel de l’an prochain, Le Congo en marche (LCEM) a déjà une idée sur son candidat. « Ce candidat s’appelle Denis Sassou N’Guesso. Nous demandons de façon solennelle au président de la République de faire acte de candidature avec certitude et en toute confiance car, ses troupes sont rangées pour lui apporter une victoire écrasante à l’élection présidentielle de 2021 », a invité le député de Yaya, dans le département du Niari.

En effet, se félicitant du choix porté par le Parti congolais du travail (PCT) à la candidature de son président du comité central à la prochaine élection, LCEM a appelé les autres partis de l’espace centriste à se constituer en une plateforme dénommée « Dynamique centriste 2021 ». Le but étant de soutenir, sans faille, le président de la République pour une victoire certaine. « Cette dynamique, sous la coordination du collège des présidents du centre, se devra être notre outil principal de travail, afin d’apporter notre contribution dans la réflexion et les stratégies gagnants à cet évènement majeur. Chers camarades et frères centristes, lorsqu’on soutient un leader politique, il faut le faire de façon claire et sans ambiguïté », a rappelé Jean Valère Mbani, précisant que son parti jouera pleinement son rôle pour redonner au Congo une nouvelle chance avec le président Denis Sassou N’Guesso.

Ne pas rejeter la proposition de Pascal Tsaty-Mabiala

Evoquant la proposition de certains partis de l’opposition sur le report de l’élection présidentielle, il a indiqué que loin d’être une farce ou une idée vaine, cette démarche a son sens. Selon lui, cette proposition appelle à une réflexion profonde pour comprendre ses motivations. « Au lieu de repousser cette proposition, pour LCEM, l’opposition devrait nous donner plus d’éléments pour en apprécier. Ainsi, il serait bien de garder cette proposition au frais et de continuer à l’analyser et peut -être l’appliquer en 2031 », pense-t-il, demandant au chef de l’Etat ainsi qu’à sa famille politique d’accepter cette proposition et d’en juger l’opportunité de sa mise en œuvre avec un contenu consensuel.

S’agissant de la tenue du dialogue ou de la concertation politique, il s’est félicité de voir la classe politique congolaise s’approprier des instruments de la démocratie, à travers le Conseil national du dialogue (CND). C’est ainsi, qu’il s’est dit prêt à participer à un dialogue sans préalables. En effet, LCEM entend donner sa position officielle au CND dans les prochains jours. « Cependant, le dialogue ne doit pas écarter la possibilité de faire une évaluation à mi-parcours des recommandations des précédents dialogues ou concertations politiques. Il s’agit notamment des concertations politiques de Brazzaville en 2009, d’Ewo en 2011, de Dolisie en 2013, du dialogue national de Sibiti en 2015 et de la concertation politique de Ouesso en 2017. Ceci nous évitera de voir le dialogue sur un seul angle », a-t-il conclu, estimant qu’après des consultations, le président de la République jugera de l’opportunité de convoquer le dialogue, conformément à l’article 227 de la Constitution.

Notons que cette rentrée politique marquée par la présentation des dirigeants de la fédération de Brazzaville, des arrondissements ainsi que de la jeunesse, s’est déroulée en présence des représentants de plusieurs partis de l’espace centriste. Il s’agit, entre autres, de l’Union pour la reconstruction et le développement du Congo de Luc Adamo Matéta et Valère Mabiala Mapa du centre gauche congolais. LCEM a été créé le 29 novembre 2019 par les dissidents de l’Union pour un mouvement populaire.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Jean Valère Mbani ; les représentants de l’espace centriste/Adiac

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