Confinement Covid-19 : environ six cents femmes enceintes secourues

Le confinement à domicile est l’une des mesures énoncées par le gouvernement pour couper la chaîne de propagation du Covid-19 dont le premier cas signalé en terre congolaise remonte au 14 mars 2020. Les transports en commun suspendus, la mobilité de la population s’est réduite, les malades coincés dans leurs domiciles. Pour contourner la difficulté afin de soulager la population, les services de la sécurité civile ont élargi leurs opérations sur des cas pour lesquels la population ne sollicitait jusque-là leur intervention. « Du 31 mars au 30 avril, 1710 secours ont été réalisés dont quatre cent quatre femmes enceintes. Six d’entre elle ont accouché dans les ambulances. Depuis le début du mois de mai, cent vingt neuf femmes en état de gestation ont été déposées dans différents hôpitaux », souligne un rapport de la Direction générale de la sécurité civile.

Par ailleurs, trente-sept secours à victime ont été réalisés, quarante et une interventions contre les incendies et trente-six sauvetages entre le 31 mars et le 30 avril.  En ce mois de mai, les services de la sécurité civile ont effectué deux-cent quarante-quatre assistance, vingt-trois secours à victime et un incendie.

De fausses alertes déplorées

Il arrive, en cette période de confinement, qu’à la Direction générale de la sécurité civile, la sonnerie du numéro vert 118, d’appel d’urgence, retentisse inutilement. Depuis le début de l’état d’urgence sanitaire, sept fausses alertes ont été enregistrées au niveau de la sécurité civile. Ces agissements font perdre du temps aux sapeurs-pompiers pour sauver des personnes réellement en danger en cette période d’état d’urgence sanitaire. En rappel, une fausse alerte est une fraude d’urgence causant le déploiement des sapeurs-pompiers dans un endroit qui, au fond, ne nécessite aucune intervention parce que ne présentant aucun danger de quelque nature que ce soit.