Recherche : les tradipraticiens désormais partenaires de l’Institut de recherche en santé

Selon les termes du partenariat, l’Irssa va consolider et enrichir la collection nationale des plantes médicinales et les médicaments traditionnels améliorés proposés par les tradipraticiens. Par ailleurs, cet institut appuiera le développement de la production locale des médicaments traditionnels en facilitant le partenariat scientifique et technique.

« La richesse de notre flore n’est plus à démontrer aujourd’hui car, plus de 50% de molécules thérapeutiques viennent des plantes médicinales », a expliqué la directrice générale de l’Irssa, Marie Claire Makambila.     

Pour sa part, l’Union nationale des tradipraticiens de la santé au Congo s’est engagée à adhérer à la nécessité de réglementer la médecine traditionnelle, à intégrer la démarche scientifique dans le processus de production des médicaments traditionnels et à élaborer des projets collaboratifs de recherche avec les acteurs du système national de recherche en sciences de la santé.

« Nous allons proposer les modalités de l’exercice de la médecine traditionnelle et celles du cadre juridique d’homologation des médicaments traditionnels améliorés », a déclaré le président de l’Untc.  

En rappel, cette convention est signée conformément à la stratégie du comité régionale de l’Organisation mondiale de la santé adoptée en 2000. Celle-ci appelle les pays membres à renforcer leurs institutions de recherche en vue d’entreprendre les recherches appropriées permettant d’apporter la preuve de l’innocuité, de l’efficacité, et de la qualité des médicaments traditionnels et d’en diffuser les résultats.