Droits humains : l’ACAT Congo œuvre pour l'abolition de la peine de mort

Cet échange avait pour objectif de sensibiliser les parlementaires à la vulgarisation du deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant l’abolition de la peine de mort (OP2) et de faciliter la compréhension de cet instrument en vue de son appropriation.

Il a été organisé dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’abolition de la peine de mort. Pour le président de l’ACAT-Congo, Christian Loubassou, cette journée a permis de célébrer le parachèvement d’un long processus vers l’abolition de la peine de mort au Congo.

Selon lui en effet, ce processus ayant débuté en 1982 avec le début du moratoire sur les exécutions capitales, va se terminer cette année par la ratification du deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant l’abolition de la peine de mort (OP2) au niveau des deux chambres du parlement congolais.

Les parlementaires, les représentants du ministère en charge de la Justice et de la Commission nationale des droits de l’homme, ainsi que des partisans de l’abolition de la peine de mort au Congo ont échangé sur cet instrument considéré comme le seul traité international interdisant explicitement les exécutions capitales.

Les participants à cette rencontre ont également évoqué les défis à relever pour l’appropriation de ce texte par la population congolaise. Le Congo étant dans la phase de ratification du deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant l’abolition de la peine de mort.

Hormis le thème central, les débats ont aussi achoppé autour des thématique telles l’expérience de la République du Congo pour parvenir à l’abolition et à la sécurisation de la peine de mort ; bref aperçu de l’OP2 et la nécessité pour les parlementaires congolais de le ratifier ; quels défis pour les parlementaires congolais après la ratification de l’OP2.