Justice : la FBCP se réjouit de la libération de Me Joseph Kitangala Kabala

Lundi 21 Décembre 2020 - 17:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’ONG continue à exiger des enquêtes sur son arrestation « arbitraire » et sa détention en dehors de toutes exigences légales, afin que les « coupables » puissent répondre de leurs actes devant la loi.

L’organisation de défense des droits de l’Homme établie en République démocratique du Congo, la Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP) a dit noté avec satisfaction la libération, le 19 décembre, de Me Joseph Kitangala Kabala. Mais l’ONG continue à exiger, par ailleurs, une enquête indépendante sur son arrestation « arbitraire ». Elle dit également attendre que les auteurs de ces actes et leurs complices soient traduits en justice.

Dans son communiqué du 19 décembre sur cette libération, la FBCP fait également part de ses inquiétudes et son regret à la suite de la disparition de certains éléments du dossier de ce lanceur d’alerte. A en croire cette ONG, qui rappelle que cette affaire avait également été portée devant le haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l’Homme à Genève, une cinquantaine de pièces dans ce dossier sont portées disparues au niveau du greffe à Kinshasa.

Des actes contraires à la loi

Il est rappelé que la FBCP, qui s’est référée à une plainte déposée contre la RDC devant la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme dans laquelle le pays est accusé d’avoir détenu ce citoyen au-delà du temps requis, en violation des lois du pays et des autres textes internationaux auxquels le pays a souscrit ou adhéré, a exigé sa libération et les enquêtes sur cet énième cas relevé.

Dans son communiqué du 12 décembre, cette association avait indiqué que Joseph Kitangala Kabala avait été détenu, à la suite d’une plainte déposée par le Fonds de promotion de l’industrie, son directeur général Patrice Kitebi, et sieur Mbweshangol Nses, pour imputations dommageables, depuis le 6 juin 2019. L’ONG avait dit attendre que le directeur général de cette entreprise publique, Patrice Kitebi, et toutes les personnes impliquées dans cette détention prolongée soient poursuivis en justice.

Dans cette action devant la haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, l’avocat-conseil de Joseph Kitangala Kabala s’était dit surpris que son client passe plus de temps en détention pour les faits dont il est condamné. Pour lui, la détention dont était victime son client était au mépris flagrant de l’article 17, alinéa 2 de la Constitution de la RDC, qui indique que « nul ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou condamné qu’en vertu de la loi et dans les formes qu’elle prescrit ». Mon client, avait-il fait savoir, est détenu en marge de la loi et sans aucun jugement jusqu’à cette date.

Lucien Dianzenza

Notification: 

Non