![]() Ministère de l'Intérieur : les partis politiques non conformes dans le collimateurSamedi 3 Mai 2014 - 16:30 Sur plus d’une centaine des partis politiques enregistrés, très peu seulement ont réellement un caractère national conformément à la loi.
En tout état de cause, le constat est que la majorité des partis politiques actifs en RDC fonctionnent hors normes, sur des bases illégales. Il ressort également de la communication du ministre Richard Muyej que sur plus d’une centaine des partis politiques enregistrés, très peu ont un caractère véritablement national avec des ramifications à l’intérieur du pays. Il s’agit plus des partis politiques taillés sur mesure avec des visées circonscrites dans des contextes bien précis. Les motivations qui sous-tendent la création desdits partis politiques sont diverses et se recoupent surtout dans l’opportunisme qui habite son géniteur. La plupart des partis politiques ont en effet, été créés soit à la veille des élections, soit à la veille d’autres grands enjeux politiques tels que les concertations (nationales) politiques ou l’annonce du renouvellement du gouvernement. Après avoir longtemps tergiversé en optant pour la politique de la carotte et du bâton « motivée par l’apprentissage démocratique dont font montre tous les partis politique », le ministre de l’Intérieur a promis cette fois-ci de sanctionner les formations politiques non viables qui ne respectent pas la loi en la matière. Enfin, il est à noter que quatre cent cinquante-cinq partis politiques sont enregistrés à ce jour au ministère de l’Intérieur, de la sécurité, de la Décentralisation et Affaires coutumières. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) vient en tête de liste des structures politiques les mieux représentées à l’Assemblée nationale avec soixante-cinq députés (soit 13,46%) suivi de l’UDPS de l’opposant Étienne Tshisekedi avec quarante et un députés.
Alain Diasso Légendes et crédits photo :Richard Muyej Mangez, le ministre de l'Intérieur |