Présidentielle du 21 mars : la Cour constitutionnelle dispose de deux semaines pour proclamer les résultats définitifs

Le président du comité technique de coordination du bureau de la CNEI, Gaston Ololo, a remis ces résultats au secrétaire général adjoint de la Cour constitutionnelle, Emmanuel Poupet. Ce dernier les a, par la suite, transmis au président de cette institution, Auguste Iloki, qui a promis dire le droit. « Conformément aux textes en vigueur, la Cour constitutionnelle va examiner ces résultats et proclamer élu le candidat qui a gagné l’élection présidentielle », a-t-il assuré.

Il a également rappelé que le délai de dépôt de recours en annulation est de cinq jours.  A ce jour, a-t-il indiqué, la Cour n'a reçu qu'un seul recours. « Le délai pour l’examen des recours est de quinze jours tout comme le délai de proclamer les résultats définitifs à compter de la réception des résultats envoyés par la CNEI. Donc, à partir d’aujourd’hui, nous disposons de quinze jours pour proclamer les résultats définitifs », a poursuivi Auguste Iloki.

D’après lui, en cas d’irrégularités constatées dans les procès-verbaux, le juge du contentieux électoral appliquera la loi en annulant partiellement ou totalement de l’élection. « La Cour appliquera simplement la loi. Ceci au regard des procès-verbaux, des réclamations que feront les candidats qui contestent l’élection présidentielle », a-t-il conclu.

Résultats provisoires obtenus par chaque candidat

1-Denis Sassou N’Guesso : 1 562 948 voix, soit 88,57% ; 2-Guy Brice Parfait Kolelas : 138 433 voix, soit 7,84% ; 3-Mathias Dzon : 33 496 voix, soit 1,90% ; 4-Joseph Kignoumbi-Kia-Mboungou : 10 607 voix, soit 0,60% ; 5-Dave Uphrem Mafoula : 9 585 voix, soit 0,54% ; 6-Albert Oniangué : 6 908 voix, soit 0,39% ; 7-Anguios Nganguia Engambé : 2 701 voix, soit 0,15.