Mois de la femme : l’ARPTC encourage le leadership féminin

Samedi 27 Mars 2021 - 16:14

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Quarante-trois femmes ont participé avec intérêt à la journée de formation sur les droits de la femme, le leadership et le numérique organisée, le 19 mars, au Sultani Hôtel en marge de la célébration de la journée internationale dédiée aux droits des femmes et du mois qui leur est consacré en RDC.

 Le président du Collège de l’Arptc, Christian Katende, à l’ouverture (DR)Ouverte par Christian Katende, président du Collège de l’ARPTC, la manifestation du jour dont il a salué la pertinence et qu’il a qualifiée d’« excellente initiative » de la part de Lydie Omanga, sa vice-présidente l’a presque autant marqué que ses bénéficiaires. Il a saisi l’occasion pour appeler notamment à « plus d’ouverture de la femme au monde de l’emploi » et « plus de considération par la société en général ». Aussi a-t-il fait savoir que les formations inscrites à l’ordre du jour « illustrent bien cette volonté » de son entreprise « d’ouvrir les femmes à plus de compétences et de présence ».  Au regard de la situation qui y prévaut, comme il lui a plu de souligner, il y a lieu d’y travailler : « Nous avons cinquante-deux femmes sur cent quatre-vingt sept employés, la plupart occupent des postes inférieurs, au vu de la répartition que nous avons sur l’ensemble de l’entreprise. Il y en a plus à Kinshasa que dans les provinces ». Fort de ce constat, Christian Katende a fait une promesse solennelle : « Le collège de l’ARPTC, ici totalement représenté par ses conseillers, entend donner à toutes les femmes l’opportunité de se distinguer et de pourvoir à n’importe quel poste. Notre matière, les communications électroniques, le transport de courrier, le numérique n’a pas de couleur ni de sexe ».

Initiatrice de la journée, un événement en soi en comparaison aux célébrations des années précédentes, Lydie Omanga, a évoqué la nécessité de son organisation. Elle a à cet effet soutenu à sa clôture : «  parler des droits de la femme aujourd’hui sans les connaître est une aberration ». C’est donc dans cette perspective, a-t-elle affirmé, que le collège de l’ARPTC a jugé opportun « d’outiller les agents féminins par rapport aux enjeux de l’heure. Faire en sorte qu’elles connaissent leurs droits : savoir qui l’on est, les attentes formulées à son endroit et savoir ce à quoi l’on a droit ». La vice-présidente de l’ARPTC estime qu’ainsi outillées, elles sont tenues de s’en approprier non seulement pour revendiquer mais aussi pour collaborer, ensemble, agents et directoire, pour construire l’avenir, apporter les changements qui s’imposent. Une vue partielle des participantes avec Lydie Omanga au premier plan (Adiac)

Par ailleurs, a souligné Lydie Omanga, la thématique du jour axée sur l’expression du leadership féminin en temps de covid a commencé par établir les fondamentaux du leadership. Savoir que le leadership n’est pas inné : « On devient leader » et qu'« être leader revient à s’exprimer et se comporter d’une certaine manière. Ce ne sont ni les fonctions ni les titres qui octroient le leadership ». La vice-présidente de l’ARPTC a fait écho aux interventions du jour qui ont meublé à suffisance la journée. Celle de Bibiche Kabengele, professeur de culture professionnelle et image de soi dont le propos a porté sur « Comment booster le leadership féminin en entreprise » et de maître Mimi Angèle Konde portant sur la protection des droits des femmes en milieu de travail.

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Le président du collège de l’ARPTC, Christian Katende, à l’ouverture (DR) Photo 2 : Une vue des participantes avec Lydie Omanga au premier plan (Adiac)

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