L’entrepreneuriat féminin : une réponse à l’autonomisation des femmes

Pour Mariusca Moukengué étoile brillante du slam congolais : « Les femmes sont sous-représentées dans les postes de prise de décision. L’entrepreneuriat représente une opportunité pour les femmes congolaises de vivre la parité. Dans une société dirigée par les hommes et pour les hommes, il est impérieux que la femme se lève. Il faut donc que la femme crée ses propres sources de revenus, diversifie son économie pour ne pas dépendre de la main qui donne au risque d’en devenir esclave. Rien n’est facile même dans l’entrepreneuriat, il faut donc bosser dure pour donner vie à ses rêves ».

Vanessa Metou juriste affirme : « L'entrepreneuriat féminin est à encourager. En ce sens où il permet à la femme d'affirmer son leadership, d'exprimer sa créativité et son potentiel, de prendre des risques, de répondre à un besoin du marché mais surtout de garantir son autonomie financière. Toutefois, si entreprendre favorise la jouissance des droits économiques de la femme congolaise et lui garantit une place aux côtés des hommes (entrepreneurs) qui contribuent à la croissance économique, cela ne résous pas pour autant la question de la parité et des inégalités. Les difficultés d'accès au crédit ou aux terres s'agissant des femmes qui entreprennent en milieu rural et autres sont autant de facteurs de disparités existant entre les hommes et les femmes dans le secteur agricole ».    

Le combat de femmes pour la parité reste un grand chantier à construire.  Son accès à des postes de prise de décisions tant publiques que privées pose encore de sérieux problèmes. Par exemple, à l’Assemblé nationale, on compte 17 femmes sur 151 députés.