Transports : la Cicos explique son implication dans le secteur fluvial

Mercredi 14 Avril 2021 - 16:00

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La séance de travail axée sur l’organisation institutionnelle et le fonctionnement de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) en lien avec son statut d’institution spécialisée de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac)  a été présidée le 13 avril à Brazzaville par l’inspecteur général des transports, Jean Frédéric Daho Mondjo, en présence de la secrétaire générale de ladite institution, Mme Enaw née Judith Efundem Agbor.

Les collaborateurs du ministre et les cadres de la Direction générale de la navigation fluviale (Digenaf), ont été sensibilisés aux mandats, à l’organisation et de la  (Cicos). A cet effet, les communications suivantes ont été présentées : la Cicos (mandat, organisation, fonctionnement, activités) ; les enjeux liés à la Promotion de la navigation intérieure, les projets relatifs à la navigation et les attentes vis-à-vis du MT-AC-MM ; la situation sur le développement de l’Ecole régionale de la formation aux métiers de la navigation (L’ERFMNI) et, enfin, la présentation succincte du Manuel des procédures pour les Avis motivés.

Cette séance de travail a permis aux participants de partager des informations d’ordre général et d’approfondir les questions spécifiques pour la bonne connaissance de la Cicos et une meilleure implication des acteurs du ministère, dans les activités de la Cicos.

Signalons qu'à la veille, cette mission conduite par la secrétaire générale de la Cicos, a été reçue en audience par la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Ingrid Olga Ebouka Babackas. Au cours de cet entretien, les deux interlocutrices ont abordé et approfondi trois questions essentielles, à savoir : l’organisation institutionnelle et le fonctionnement de la Cicos ; la question de la représentativité des pays membres de la Cicos au sein des instances de prise de décision de l’Institution ; la tenue prochaine de la quinzième session ordinaire du Comité des Ministres de la Cicos, et les grands dossiers y relatifs .

« Nous sommes ici depuis le 12 dans le cadre de nos activités avec Mme la Secrétaire générale de la Cicos. Nous avons saisi cette occasion pour sensibiliser les différentes directions du ministère en charge des transports pour présenter certains outils élaborés au sein de la Cicos qui appuie les Etats dans leurs politiques de gestion de la navigation par voie d’eau intérieure », a précisé à l’issue de cette séance de travail le directeur des ressources en eau de la Cicos, Georges Gulemvumga.

Situé au cœur de l’Afrique, le bassin du Fleuve Congo s’étend sur dix pays. Avec un débit moyen de 41.000 m3/s à Kinshasa/ Brazzaville, le bassin du Congo compte plus du tiers des ressources en eau douce de l’Afrique et offre des potentialités énormes, particulièrement en matière de production hydro-électrique, de navigation intérieure et d’irrigation. Avec ses forêts tropicales humides, il constitue l’une des plus grandes réserves de biodiversité de la planète.

Conscients des enjeux de développement dans le bassin du Congo, les chefs d’Etats de quatre pays riverains (la République du Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo et la RDC), ont signé, le 6 novembre 1999 l’Accord instituant un Régime fluvial uniforme et créant la Cicos pour l’amélioration des conditions de navigation des cours d’eau du bassin, dans le respect des principes de liberté de navigation intérieure.

Guillaume Ondze

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