Enseignement supérieur : l’université de Pointe-Noire, un des défis d’Edith Delphine Emmanuel AdoukiLundi 24 Mai 2021 - 16:30 La nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique qui a officiellement pris ses fonctions, le 21 mai, entend apporter la touche féminine dans ce sous-secteur qu’elle connaît depuis près de 33 ans.
L’autre dossier concerne l’université Denis-Sassou-N’Guesso de Kintelé qui a ouvert ses portes cette année. « C’est un enfant que nous allons accompagner, que nous allons aider à grandir parce que les premières années sont les plus difficiles. Mais lorsque vous lui donnez tout ce dontil a besoin vous pouvez être sûr qu'il grandisse et devienne un adolescent puis un adulte », a-t-elle poursuivi. Elle aura aussi la charge de poursuivre la numérisation et la modernisation de l’Université Marien-Ngouabi. « La tâche est lourde, je pense que si les défis existent, c’est pour être relevés et les défis ne peuvent pas être relevés par les hommes mais aussi par des femmes. Je m’inscris dans le combat qui était celui de nos mères, nos aînées, nos sœurs dont certaines ont disparu, qui ont pu affirmer que les femmes avaient leur place dans le processus de développement de notre pays. Je suis consciente de ma charge, de mes devoirs… », a ajouté Edith Delphine Emmanuel Adouki. Bruno Jean Richard Itoua s’est, de son côté, félicité de la qualité du dialogue social qui existe désormais au sein du sous-secteur. Selon lui, le protocole d’accord signé avec les partenaires sociaux a permis de régler les remous dus, entre autres, au non-paiement des arriérés de salaires et des heures supplémentaires. « Ce protocole d’accord appliqué rigoureusement par le ministère des Finances jusqu’au mois de janvier est probablement le dernier maillon de ce que nous puissions fonctionner de façon apaisée... Depuis janvier, devant les tensions, quelques problèmes ont pu apparaitre mais je sais que le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, connaît le problème. Si ce protocole est respecté, nous pouvons continuer à préserver la paix sociale dans le sous-secteur », a conseillé celui qui s’occupera désormais du ministère des Hydrocarbures. Bruno Jean Richard Itoua est, en effet, conscient qu’il laisse le département dans les bonnes mains. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Bruno Jean Richard Itoua cédant le témoin à Edith Delphine Emmanuel Adouki/DR Notification:Non |