Élevage : les experts à pied d’œuvre pour l’amélioration de la chaîne de valeur

Samedi 28 Août 2021 - 15:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, en collaboration avec le bureau interafricain de la ressource animale, organise, du 27 au 29 août à Brazzaville, un atelier consultatif national sur l’analyse de la chaîne de valeur avicole.

S’inscrivant dans le cadre du projet de développement durable de l’élevage pour les moyens de subsistance en Afrique centrale, l'atelier a pour objectif l’élaboration d’une cartographie exhaustive de l’écosystème des intervenants de la chaîne de valeur avicole. L’analyse du marché final, l’identification des principaux défis et stratégies d’intervention puis l’élaboration de plans de développement sont entre autres points qui seront également abordés.

« Le choix porté sur l’aviculture comme filière prioritaire par les délégués de la sous-région Afrique centrale correspond parfaitement aux besoins de consommation de la population », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Pascal Robin Ongaka, à l’ouverture des travaux. Il a souligné que les axes stratégiques à court et moyen termes du volet agricole du Plan national de développement 2018-2022 prévoient le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles du ministère et l’augmentation des capacités de production animale« Pour atteindre ces objectifs, l’élevage à cycle court, notamment l’aviculture, est retenue comme spéculation par excellence », a-t-il relevé.

Rappelons que l’aviculture congolais a connu un essor au cours de la décennie 1980-1990, marquée par l’installation des exploitations avicoles modernes produisant des œufs de consommation et des poules de chair. Suite au programme d’ajustement structurel piloté par les institutions de Bretton Woods, l’Etat s’est désengagé du secteur productif, ruinant ainsi tous les efforts d’investissements dans le secteur agropastoral et halieutique, d’où la dépendance alimentaire.

Depuis le début de l’an 2000, pour pallier les importations, l’Etat a mis en place un certain nombre d’initiatives et programmes parmi lesquels le Programme national de sécurité alimentaire, des centres de mécanisation agricole, l’encouragement à l’installation des exploitations agricoles sur des grandes surfaces de terres, etc.

Lopelle Mboussa Gassia

Notification: 

Non