Livre numérique : le musée-galerie du Bassin du Congo représenté dans « Sofarte »

Samedi 28 Août 2021 - 14:15

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Le musée-galerie du Bassin du Congo, par le biais de six artistes peintres, musiciens et photographes, a participé le 26 août par zoom à la présentation du livre digital Sofarte réalisé par l’artiste colombien Olaff Crown. 

Sofarte a émergé lors de la première quarantaine de 2020 en lien avec la pandémie de covid-19 grâce à une idée d’Olaff Crown qui avait lancé un appel à participation à tous les artistes ayant vécu la même situation de confinement et qui ont cherché à chasser l’anxiété que l’isolement produisait en eux à travers l’art.

Concrètement, ce projet consistait en une intervention de l’artiste participant sur un mini canapé, utilisant sa créativité pour manifester, dans le petit fauteuil, toute son expression et sa sensibilité. L’objectif étant d’utiliser l’art pour rassembler les habitants du monde entier, réactiver l’esprit de solidarité et rendre de plus en plus visible l’inclusion des êtres humains en cette période de crise sanitaire planétaire.  

Ainsi, au total soixante-dix artistes peintres, écrivains, musiciens et photographes de quatorze pays issus d’Afrique, d’Amérique, d’Europe et d’Asie ont contribué à la naissance de Sofarte. L’Afrique a été représentée par le musée-galerie du Bassin du Congo à travers les peintres Jonas Boboma, Russel Ngouoni, les artistes-musiciens Djoson Philosophe et Keim Oboura du Congo-Brazzaville, le peintre José Montiri de la République démocratique du Congo et le photographe colombien Ray Hencker résidant au Congo.  

Structuré en 125 pages, Sofarte brille de par les couleurs de différentes œuvres qu’il regorge. Après une brève présentation du livre, deux vidéos avaient été projetées : l’une montrant puis présentant les artistes par pays et l’autre, les œuvres des artistes représentés sur des canapés.

Assistant virtuellement à la cérémonie, l’artiste musicien et responsable de la galerie-musée du Bassin du Congo, Djoson Philosophe, a salué cette initiative ayant permis de faire découvrir l’art et la culture du Congo à un large public international. « J’ai eu l’honneur de voir mon clip Holà holà être projeté et une capture de mon autre clip Mayi ya lobo être représenté sur un canapé, tout comme les réalisations des autres participants congolais. Je ne peux qu’être heureux », a-t-il ajouté. Une belle participation des deux Congo qui a été saluée par l’organisation dans son mot inaugural et par l’attribution des certificats de reconnaissance à l’endroit des six artistes.  

Au regard de la réussite du lancement du livre numérique Sofarte, les différentes parties prenantes songeront dans les années futures à l’édition physique de cet ouvrage. « Sofarte m’a permis d’entrevoir que malgré la pandémie de covid-19 et le confinement, la chaleur humaine et la solidarité prédominent. Aussi, on a compris que malgré la distance géographique, on peut se connecter via internet et partager des moments inoubliables à proximité », a fait savoir Olaff Crown, initiateur du livre.

Notons que le lancement du livre numérique Sofarte 2021 a bénéficié de l’appui et la participation de plusieurs organisations, entre autres, Arts sans frontières pour la paix en Colombie, Petit art international du Brésil, Musée d’art contemporain de Huila, Art international du Mexique, le Musée-galerie du Bassin du Congo, l’Association interculturelle de Londres et la galerie Frida Kahlo de l’Université autonome de Sinaloa.

Merveille Atipo

Légendes et crédits photo : 

Deux captures du livre/Adiac

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