Médias : un partenariat gagnant-gagnant entre l'IFC et la presse ponténégrine

Sylvie Mavoungou Bayonne a voulu connaître les raisons pour lesquelles les professionnels des médias congolais, en général, et ponténégrins, en particulier, réclament des frais de couverture des événements et de leur diffusion. Le journalisme, a-t-elle dit,  est une profession universelle régie par une éthique et une déontologie professsionnelles conventionnelles.

Répondant à cette préoccupation, le représentant de la MCR-TV, Toussaint Louverture, a  justifié la raison d'être de cette pratique par le  fait que la plupart des médias privés, sur toute l'étendue du territoire national, sont financés par un patronnat mercantile. Ils exigent des organisateurs d'activités des frais de couverture et de diffusion de l'information, a-t-il ajouté.

Intervenant à sont tour, le journaliste de Light TV, Naya Gomo Gomo, a laissé entendre que le manque de subvention financière de la presse privée par les autorités supérieures explique la raison pour laquelle les prestations médiatiques sont facturées. Il a relevé que les relais d'opinion qui couvrent les activités culturelles organisées par l'Institut français du Congo (IFC) respectent sa politique de couverture médiatique et ne s'attendent pas toujours à une quelconque récompense financière.

Quant à la journaliste des Dépeches de Brazzaville à Pointe-Noire, Lucie Condhet, l'IFC ferait bien de remettre en marche son système d'alerte par SMS ainsi que la neweletter. Son dysfonctionnement prolongé affecte l'efficacité de son  organe de presse, a-t-elle déploré.

L'IFC est un établissement qui participe au dévéloppement de la langue et la culture françaises par l'organisation des activités culturelles, éducatives et récréatives. Cette institution a vu le jour en République du congo en  1994, a-t-on appris.