Santé : Richard Ndinga plaide pour la gratuité des soins des personnes vivant avec handicap

Richard Ndinga a souligné la nécessité d’envisager la scolarisation effective des personnes vivant avec handicap. « Aujourd’hui, ce sont les parents qui prennent soin de leurs enfants handicapés. C’est une bonne chose. Toutefois, qui continuera à prendre soins d’eux après la disparition de leurs tuteurs ? Je pense que ces jeunes réussiront à acquérir leur indépendance grâce à l’instruction et à l’éducation », a-t-il lancé.

Poursuivant son propos, il a confié qu’après avoir scolarisé ces jeunes gens, l’idéal serait de leur trouver du travail, non seulement dans la Fonction publique, mais aussi dans les entreprises privées. Selon lui, la question de l’emploi des personnes vivant avec handicap n’est pas à la seule charge de l’Etat. Tous les managers, voire les employeurs de n’imposte quel secteur d’activité, devraient se sentir concernés.

En rapport avec le mariage, il a déploré le fait que certains parents soient scandalisés quand un de leurs enfants, fille comme garçon, décide de prendre pour conjoint une personne invalide. Pour lui, il serait plus intéressant de donner à tout le monde les mêmes chances dans la société.

S’adressant aux enfants, le secrétaire général-adjoint a révélé le fait que certains d’entre eux sont honteux à l’idée de présenter leurs parents invalides à leurs camarades de classe. « Chers enfants, acceptez vos parents handicapés. Ce sont eux qui vous ont donné la vie. Chaque jour, ils se battent pour vous nourrir, prendre soin de vous. Il faudra les respecter, les honorer ! », a-t-il conseillé.

Par ailleurs, il a souligné le fait que la personne handicapée ne soit pas respectée. « C’est triste, le regard que les gens portent sur nous ! Quand on voit une personne vivant avec handicap dans un bureau, on pense qu’il vient mendier. C’est grave ! », a-t-il dit.

Terminant son propos, Richard Ndinga a signifié que de son point de vue, la Journée internationale de la personne vivant avec handicap serait un moment de réflexion. Cette journée permettrait de faire un bilan de l’ensemble des activités réalisées en faveur de cette catégorie de personnes. Cela permettrait de faire des corrections sur ce qui n’a pas pu être fait et des projections pour les années à venir.

La principale mission du CCPVH est d’être à l’écoute des doléances, des préoccupations et suggestions des handicapés. Après avoir recueilli tous ces éléments, il les fait parvenir à la table de la primature afin d’obtenir gain de cause, a-t-on appris.