Justice : Samih Jammal pourrait bénéficier de la liberté provisoire

L’un des principaux condamnés dans le cadre du procès dit de Cent jours, le Libanais Samith Jammal, pourrait bénéficier, dans les jours qui viennent, de la liberté provisoire. Il pourrait, comme son co-accusé dans le cadre de cette affaire, Vital Kamerhe, quitter momentanément la prison pour humer l’air frais de l’extérieur, en attendant que les choses soient fixées au niveau de cette juridiction.

Selon le président de la Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP), Emmanuel Adu Cole, qui dit se référer à des sources judiciaires, la demande de liberté provisoire de Samih Jammal a été validée par la Cour de cassation qui, on le sait, a pris la même décision pour son co-accusé dans le cadre de cette affaire, l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe.

Une décision saluée par la FBCP

Alors que la libération provisoire de Vital Kamerhe a créé un remous dans l’opinion, l’ONG de défense des droits de l’homme dit saluer cette validation de la demande de liberté provisoire de Jammal par la Cour de cassation. « Il sied de signaler que la liberté provisoire est un droit dont peut jouir un détenu », note cette organisation dans sa réaction du 10 décembre.

La FBCP demande, par ailleurs, dans la même logique, à la Cour de cassation d’agir dans le même sens au bénéfice de certains autres détenus qui en font la demande. « Dans la même logique, nous demandons très respectueusement à la Cour de cassation de faire autant avec le directeur général Théophile Matonto », a écrit cette ONG qui mène, depuis un certain temps, un  plaidoyer dans lequel elle relève le mal jugé dans l’affaire concernant ce Congolais qui croupit en prison « malgré que le déroulé de son procès présageait une décision contraire ». Cette organisation estime que ladite cour ferait preuve d’impartialité à l’égard de ce détenu et d’autres encore qui seraient dans des cas similaires.